Nombreux sont les Algériens qui postulent chaque année dans les universités françaises dans le but de continuer leurs études. À la fin du cursus, peu d’entre eux reviennent en Algérie, préférant lancer une nouvelle vie, soit en France ou ailleurs.
Selon une enquête menée par le Centre de Recherche en Économie appliquée pour le Développement (CREAD), citée ce samedi par le quotidien Liberté, la plupart des étudiants algériens en France préfèrent y rester à la fin de leur cursus universitaire.
Ainsi, les résultats de l’enquête en question, menée auprès des étudiants algériens en France indiquent que « 78% des étudiants déclarent ne pas avoir l’intention de retourner en Algérie à la fin de leurs études ». Dans d’autres détails, « 57% d’entre eux envisagent de s’installer en France, tandis que 21% se préparent à partir pour un autre pays ».
Cependant, « seuls 22% envisagent de retourner en Algérie », selon la même source. Des chiffres qui traduisent clairement la situation alarmante de la fuite des cerveaux.
« Un diplômé algérien sur deux affiche son intention de quitter l’Algérie »
Pis encore, la moitié des diplômés de l’enseignement supérieur en Algérie envisagent de quitter le pays pour s’installer ailleurs, a indiqué Mohamed Saïb Musette sociologue, spécialiste du fait migratoire et chercheur au Cread.
Selon lui, « une étude récente indique un fort désir de migrer de la part des diplômés de l’enseignement supérieur. Un diplômé algérien sur deux affiche son intention de quitter l’Algérie ». Il souligne, à ce propos, que les ceux qui veulent partir sont principalement des diplômés des filières scientifiques et techniques qui ont déjà trouvé un emploi.