Étudiants algériens en France : le coût de la vie continue de grimper en 2024, alerte l’Unef

Étudiants algériens en France : le coût de la vie continue de grimper en 2024, alerte l’Unef

Conformément à une récente enquête publiée par le syndicat Unef, mercredi, la France connaît une importante hausse du coût de la vie étudiante. Soit un alourdissement des dépenses de 482.15 euros, par an, selon la même source qui dénonce, aussi, une augmentation des frais d’inscription à l’université.

La France demeure une destination de choix pour les étudiants internationaux. Les derniers chiffres de Campus France font état de 32 147 Algériens présents dans les universités et établissements d’enseignement supérieur à l’hexagone.

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Rentrée universitaire 2024 : le coût de la vie étudiante augmente de 2.25 % en 2024

Le syndicat Étudiants Unef a publié, mercredi, les résultats de son enquête annuelle sur le coût de la vie en France. L’augmentation des frais d’inscription universitaire, des coûts de l’énergie, des loyers des résidences CROUS, accroît le coût de la vie en France, de 2.25 %, soit une hausse de 482.15 euros par an.

En effet, le niveau de vie des étudiants est affecté par la hausse des tarifs d’inscription à l’université (2.93%), les dépenses liées à l’énergie (4.8%), des loyers dans les résidences CROUS (3,5 %) et hors résidences CROUS (1,08 %), et par une hausse modérée des prix des produits alimentaires (0,82 %).

Dans ce sillage, la secrétaire générale du syndicat regrette une hausse extrêmement forte depuis plusieurs années et dénonce la hausse des frais d’inscription universitaires. Parallèlement, le syndicat critique la stagnation du montant des bourses et le nombre insuffisant de logements CROUS.

Les étudiants étrangers sont les plus vulnérables

Par ailleurs, selon les derniers chiffres de l’Observatoire national de la vie étudiante, près d’un tiers d’étudiants n’a pas assez d’argent pour couvrir leurs besoins et subit la hausse du coût de la vie en France. En effet, 26 % de ces étudiants éprouvent des fins de mois difficiles, voire très difficiles, selon l’enquête menée lors de la rentrée universitaire 2023.

De plus, 32% des étudiants ont été au moins une fois en situation de découvert bancaire. L’enquête révèle, aussi, que 12% ont connu soit des retards, soient des impayés de factures (loyers, gaz ou électricité) depuis leur rentrée.

L’Observatoire de la vie étudiante précise que derrière ces chiffres se cache une grande inégalité. Dans le détail, quatre étudiants étrangers sur dix éprouvent des difficultés financières à couvrir leurs besoins, contre 16 % des étudiants de nationalité française.

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