L’affaire des étudiants algériens refoulés par les autorités Canadiennes à l’aéroport Pierre-Elliott Trudeau de Montréal, avait apparemment fait grand bruit sur les réseaux sociaux Algériens mais également canadiens, ce qui a poussé certains organismes gouvernementaux de part et d’autre, à apporter plus de précisions concernant cette décision.
Le nombre des étudiants algériens concernés par cette expulsion qui est survenue avant même leur entrée sur le sol Canadien, avoisine la vingtaine, leur affaire a été largement relayée sur les réseaux sociaux. Ces étudiants ont été déportés vers l’Algérie samedi dernier, mais certains d’entre eux se sont retrouvé bloqués au Maroc, à l’aéroport de Casablanca.
Il y avait deux groupes distincts
Il y a avait en fait deux groupes d’étudiants algériens qui ont été refoulés d’un point d’entrée au le sol Canadien. Selon Radio Canada, qui a pu contacter le consulat d’Algérie à Montréal, ce dernier a expliqué que le premier groupe composé de six étudiants a rejoint l’aéroport Pierre-Elliott Trudeau de Montréal via un vol de la compagnie nationale d’Air Algérie, et qu’il a été refoulé également au bord du dernier vol que cette même compagnie a effectué au départ de Montréal. Ces étudiants sont donc rentrés au pays.
Mais il y avait un deuxième groupe, une douzaine, ces derniers sont arrivés lundi sur le sol Canadien, à bord d’un avion de la compagnie Marocaine, ce qui explique le fait qu’ils soient refoulés au bord d’un appareil de la même compagnie, ainsi que leur présence actuellement en sol marocain, ou ils sont pris en charge par le consulat algérien de Casablanca.
Les raisons de l’expulsion
Toujours selon Radio Canada, qui a pu soutirer quelques informations à l’Agence des Services Frontaliers du Canada (ASFC), il parait que les raisons de cette expulsion sont diverses, au point ou l’ASFC a déclaré qu’« elle ne peut pas donner de commentaires sur des cas particuliers. »
En effet, des incohérences ont été décelées dans les déclarations de ces étudiants. Certains auraient changé leurs programmes d’étude, et d’autres n’avaient apparemment pas les ressources financières, ou les aptitudes linguistiques pour séjourner au Canada. C’est d’ailleurs ce dernier point qui aurait mis la puce à l’oreille des agents frontaliers canadiens, ce qui les a poussé a les refouler, malgré que le consulat d’Algérie a proposé d’héberger certains d’entre eux, le temps qu’ils finalisent leurs dossiers.
« Lors de l’évaluation de l’admissibilité, les agents des services frontaliers de l’ASFC prennent en considération tous les facteurs pertinents avant de prendre une décision, notamment le but de votre voyage au Canada … Les décisions sont prises au cas par cas en fonction des circonstances individuelles de chaque voyageur », avait déclaré l’ASFC à Radio Canada.