ETUSA : Le conflit s’exacerbe

ETUSA : Le conflit s’exacerbe

Plus de 600 travailleurs ont été évacués hier par la force, au niveau de l’Unités de Fougeroux (Chevalley).

Les chauffeurs des bus de l’Etusa, ont été interdits d’accéder à la station, suite à une instruction de la part de la direction générale de l’entreprise du transport urbain et suburbain d’Alger Etusa, qui a ordonné hier les chauffeurs de bus d’autre unités de vider l’Unité de Fougeroux à Chevalley, après que les travailleurs ont entamé la semaine dernière un grève illimité pour dénoncer la décision de délocalisation du plus grand entrepôt de l’entreprise à Chevalley.

Les employés de cette unité refusent de partir et ne veulent en aucun cas s’installer dans la nouvelle unité de Oued Semar « . Les exécuteurs de cette décision ont profités de l’absence de partenaires sociales qui a été gelé depuis l’année dernière.

Il est à noter que les travilleurs au niveau de Chevalley, n’ont pas était prévenus de cette décision, aucune note n’a été afficher pour informer l’ensemble des travilleurs que l’Unités va être transférer verre un autre dépôt, ajoute notre source que les employés n’ont pas eux des affectations  » de qu’elle droit ? « , dira-t-il. Les travailleurs ont décidés d’aller protester à l’UGTA afin de réclamer l’intervention de Sidi Saïd le SG de l’Union générale des travailleurs algériens et les représentants du syndicat qui a refusé, quant à lui, de les recevoir et a chargé son conseiller de cette mission.

Les revendications des travailleurs sont simples ils demandent l’ouverture d’une enquêtent sur l’affaire de délocalisation de l’Unité de Fougeroux à Chevalley, mais aussi ils interpellent un dialogue avec des gens de confiances. Selon le témoignage de quelques grévistes,  » si la décision ne sera pas arrêter, les travailleurs menacent de revenir à la charge mais cette fois, ils vont déclenchés une grève générale, où ils vont appelés tous les travailleurs de l’Etusa pour interrompre la circulation des bus de l’Etusa.  » Nous n’accepterons jamais que l’entrepôt de Faugeroux soit délocalisé et il n’est pas question qu’il soit cédé à un privé « .  » C’est un bien qui appartient à l’Etat depuis près de 60 ans, soit bien avant l’indépendance « , ont-ils crié. Ils accusent clairement la direction générale de  » bradage « , plus est sans avoir concerté les travailleurs ni entendu leur avis. En parallèle, la majorité des employés eux habitent les environs d’Aïn Benian,Bouzareah, et Chevalley. « Nous habitons dans les environs du dépôt mais s’ils décident de délocaliser l’unité nous ne pouvons pas arriver à temps sur les lieux de travail « , indique un protestataire qui s’interroge sur la localité du nouveau dépôt.  »

Nous ne nous savons même pas où se trouve ce nouveau siège. On dit que ce sera à Oued Smar, d’autres de Baba Ali ou encore à Birtouta ». En outre, les travailleurs, qui accusent la direction de l’entreprise d’avoir vendu auparavant des biens de l’entreprise, n’écartent pas la possibilité de liquider les autres biens, à savoir le dépôt de Hassiba Ben Bouali. En outre, cette grève à casé des pertes financières à l’entreprise de l’Etusa.

I.H