Évaluation du potentiel en hydrocarbures du bassin du Hodna: Schlumberger retenu par Alnaft

Évaluation du potentiel en hydrocarbures du bassin du Hodna: Schlumberger retenu par Alnaft

L’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft) vient de procéder à l’attribution provisoire d’un marché relatif à la réalisation de l’étude intégrée du potentiel en hydrocarbures du bassin du Hodna, domaine tellien-nord Algérie. Selon l’avis d’attribution provisoire, publié hier dans la presse, c’est l’entreprise Schlumberger qui a été retenue avec une offre financière estimée à plus de 1,48 million de dollars et un délai de 24 mois (offre la mieux-disante).

L’attractivité, notamment en matière d’exploration, s’est émoussée, ces dernières années, sous l’effet de la conjoncture pétrolière actuelle. Et c’est à ce titre qu’Alnaft a engagé, dans le cadre d’un appel à manifestation d’intérêt, un programme complémentaire d’études pour affiner les connaissances des différents potentiels en hydrocarbures, en particulier dans les régions du nord du pays, de l’offshore et certains bassins sédimentaires largement sous-exploités.

Au ministère de l’Énergie, on continue à croire au potentiel en hydrocarbures dans le nord du pays. Afin de renforcer son secteur en amont, l’Algérie se tourne vers des territoires jusque-là inexplorés, à l’image des régions du Nord qui est visé pour la première fois.

Il faut dire que le domaine minier dans le nord de l’Algérie est sous-exploré à hauteur de 80%. Pourtant, les derniers signes géologiques, notamment ceux des tests sismiques dans certaines régions du Nord algérien ont montré l’importance du domaine minier. La compagnie nationale Sonatrach a confirmé l’existence d’importantes ressources en hydrocarbures dans le Nord algérien, qui ne sont pas encore quantifiées, à l’instar de la roche mère et d’autres réservoirs, où la compagnie nationale pourra investir.

D’ailleurs, plusieurs études sont en cours pour la prospection des ressources en hydrocarbures dans le nord du pays, notamment dans les zones qui ont déjà donné beaucoup d’indices, tels que Mecheria (Nâama) et le sud-est constantinois.