Neuf individus, parmi lesquels des ressortissants algériens en situation irrégulière en France, ont réussi une évasion audacieuse d’un centre de rétention administrative à Nice. Un plan digne d’un film hollywoodien.
Les individus, de nationalités algérienne, tunisienne et libyenne, ont réussi à s’enfuir de l’établissement, dimanche 1ᵉʳ décembre dernier, vers 19 heures. Profitant de l’état dégradé du bâtiment, ils ont confectionné des cordes de fortune à partir de draps pour escalader et s’échapper de ce centre de rétention administrative par le toit.
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Neuf personnes s’évadent d’un centre de rétention administrative à Nice
Dimanche dernier, vers 19 heures du soir, au moment du repas au réfectoire dans le centre de rétention administrative de Nice, dans l’une de ses cellules, un groupe de neuf personnes s’est réuni pour mettre en application leur plan audacieux pour s’évader et retrouver la liberté.
Pour ce faire, ils soulèvent une plaque métallique au plafond de la cellule et passent par un trou qu’ils avaient préalablement creusé. Dans les combles, ils retirent les tuiles du toit et parviennent, à l’aide de draps noués entre eux, à passer le filet anti-projection.
La phase délicate de leur plan d’évasion étant menée à bien, les fugitifs se précipitent vers la sortie et prennent la fuite dans la rue en échappant à la vigilance des agents de sécurité.
Deux enquêtes ouvertes et une seule personne rattrapée
Deux enquêtes ont été ouvertes suite à cette opération, dont l’une judiciaire confiée à la police des frontières et l’autre administrative. Une seule personne parmi les évadés a été rattrapée. L’état dégradé de cet établissement a favorisé l’évasion de ces détenus, qui ont tous commis des délits en France, puis purgé leur peine.
Par ailleurs, le centre de rétention administrative de Nice, aux Alpes-Maritimes, est une ancienne caserne, qui date du début du siècle avec des rénovations successives, devenue un commissariat de police ; son bâtiment est promis à la démolition.
Pour rappel, depuis deux ans, la France a décidé de placer en priorité dans les centres de rétention les personnes sortant de prison et de rallonger la durée de leur rétention. C’est exactement le cas des neuf fugitifs qui ont orchestré cette opération.
Cette évasion n’est pas la première à se produire en France. Une autre opération a eu lieu le mois de mai dernier à l’Hérault, qui a permis à dix individus de s’échapper. Une autre, orchestrée par sept autres détenus, s’est déroulée dans le centre de rétention administrative de l’Esquin, dans le nord de la France.
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