Evoquant les relations imprimeries et titres de la presse nationale : Nasser Mehal privilégie les règles commerciales

Evoquant les relations imprimeries et titres de la presse nationale : Nasser Mehal privilégie les règles commerciales

La Société d’impression de l’Est est sommée d’assainir sa situation financière avec les organes de presse privés ou publics pour entrevoir un autre élan dans la commercialité.

Autrement dit, rentabiliser les moyens de la SIE. C’est, en clair, le message du ministre de la Communication, Nacer Mehal, à partir de Constantine où il effectuait une visite éclair avant de se rendre dans la wilaya d’El Tarf.

Il a exhorté les responsables de la SIE à être plus rigoureux à l’encontre des titres qui «ne payent pas». A cet effet, le recouvrement des créances fait partie de la nouvelle politique menée par le ministère afin de booster le secteur public dans un mode plus performant en gestion commerciale. Il a appelé la SIE à être intransigeante avec tous les titres de presse sans exception aucune. Ainsi, l’équité est recommandée par M. Mehal qui ne veut pas que des titres s’enrichissent sur le dos de la société d’impression.

A Constantine, la SIE tire pour 42 journaux, soit 860 000 exemplaires par jour. Evoquant l’ouverture du champ médiatique audiovisuel, le ministre a estimé qu’il faudrait atteindre la maturation, d’où des mises à niveau sur tous les plans, pour se lancer dans ce genre de projet.

Ce qui laisse pour le moins cette question en suspens : la parenthèse demeure ouverte… sans une clarification. M. Mehal a supervisé, sur les hauteurs de Djebel El Ouahch (El Kaf Lekhel), les capacités et les équipements destinés à émettre les nouvelles techniques de diffusion numérique, notamment la TNT (télévision numérique terrestre), opérationnelle dans un mois.

Quant aux questions «lancinantes» relatives au code de l’information et à la situation socioprofessionnelle des journalistes, elles n’ont pas trouvé de réponses percutantes. Pour ce qui est du premier volet, il n’a pas mâché ses mots : un code existe déjà, il nécessite une révision.

En ce qui concerne la situation déplorable dans laquelle se démène une partie de la corporation, M. Mehal s’est félicité que le secteur public ait revu le statut des journalistes. Le secteur privé devrait en faire autant en optant pour les contrats et le mode de recrutement qui lui convienne en tenant compte des moyens financiers de chaque titre.

Correspondant à Constantine Nasser Hannachi