ALGER – Le spécimen du cahier des charges élaboré par le ministère de l’agriculture, du développement rural et de la pêche, relatif à la filière avicole, visant l’organisation de cette activité agricole et la régulation du marché par les professionnels de la filière a été examiné mercredi à Alger, indiqué un communiqué du ministère.
Lors d’une rencontre d’évaluation organisé au niveau de la chambre nationale d’agriculture, en présence du président et des membres du Conseil national interprofessionnel de la filière avicole, ainsi que des éleveurs et des responsables au ministère de l’agriculture, le directeur des services vétérinaires au ministère, M. Hachemi Karim Keddour a estimé que l’adoption de ce cahier des charges était à même d’organiser la filière, de régulariser le marché en permanence et de permettre aux éleveurs activant dans le marché parallèle d’adhérer officiellement à l’activité avicole.
Au cours de la même rencontre, M. Hachemi a affirmé que l’application de ce cahier des charges, permettrait une meilleure maitrise de la santé animale et du processus de production, ainsi que la régulation des approches de l’offre et de la demande.
Le cahier des charges, présenté à l’examen, vise la mise en place d’un programme national relatif à l’élevage des poussins destinés à la reproduction afin de réaliser la stabilité de la filière et préserver les postes d’emploi et l’outil de production. Il permettra également au consommateur d’acquérir un produit de qualité à des prix raisonnables.
Les participants à cette rencontre de coordination ont évoqué la question de régularisation de la filière et les moyens de trouver les mécanismes nécessaires à la préservation de la stabilité de cette filière stratégique et son organisation tout au long de l’année, à travers la mise en place d’un programme annuel relatif aux poussins destinés à la reproduction, et parvenir à la création d’un équilibre entre l’offre et la demande en se basant sur la production locale et l’importation.
L’application de ce programme est basée sur la participation et la contribution de tous les acteurs de cette filière à travers le Conseil national interprofessionnel et les conseils de wilayas.
De leur côté, les professionnels de la filière notamment les éleveurs, ont posé plusieurs préoccupations relatives aux taxes, aux intrants, au manque d’organisation de la filière.