En marge de sa supervision du lancement des portes ouvertes nationales sur l’exportation de l’huile d’olive et ses dérivés, le ministre du commerce, Kamel Rezig a fait état des ambitions du gouvernement algérien quant à l’exportation de l’huile d’olive. En effet, les autorités responsables visent à valoriser les produits algériens à l’international. Cela dans le cadre de la diversification des exportations hors les hydrocarbures.
On notera dans ce sillage que cette initiative a pour objectif de promouvoir l’huile d’olive algérienne ainsi que ses dérivés à travers les 58 wilayas du pays. Et ce, par l’organisation des foires dans tout le territoire national. Pour rappel, le ministère envisage d’organiser une foire des produits locaux en Mauritanie, en coordination avec le ministère des Affaires étrangères. Dans le détail, cet événement connaîtra la participation de 160 entreprises algériennes dans différents secteurs.
Rezig a affirmé que son département organisera d’autres initiatives de ce genre. Notamment, dans les autres pays africains, les pays du Golf ou encore en Europe. Eu égard de la haute qualité de l’huile d’olive algérienne et les énormes capacités de cette filière, la promotion de cette industrie à l’échelle internationale est désormais indispensable.
À en croire les révélations du premier responsable du secteur commerciale, l’industrie de l’huile d’olive est présente dans près de 30 wilayas du pays. À cet effet, Rezig a fait savoir que plusieurs ateliers seront mis en place prochainement pour détecter les lacunes en matière d’exportation de ce produit.
Exportation huile d’olive : voici les objectifs prévus par le ministère
À propos de l’exportation de l’huile d’olive, Rezig a dévoilé les chiffres atteints jusqu’à présent. Dans le détail, l’huile algérienne est présente dans 19 pays à travers le monde. En 2021, l’Algérie a exporté près de 600.000 litres de cette matière via 78 entreprises exportatrices.. Ce qui est l’équivalent de deux millions de dollars, indique le haut fonctionnaire.
Cependant, Rezig estime que ces chiffres ne sont pas à la hauteur des capacités de la filière. D’ailleurs, ils ne reflètent pas la haute qualité de l’huile d’olive « Made in Algeria ». Par ailleurs, l’économiste a fait savoir que l’Algérie envisage de redoubler d’efforts afin d’atteindre les objectifs prévus d’ici la fin 2024. Notamment, exporter l’équivalent de 5 millions de dollars d’huile d’olive. Et ce, pour 50 pays à travers le monde. Et participer, ainsi, à atteindre les 15 milliards de dollars hors hydrocarbures.