Après avoir ordonné le 13 mars dernier d’interdire l’exportation de plusieurs produits alimentaires, le président Abdelmadjid Tebboune revient aujourd’hui avec de nouvelles instructions relatives au dossier.
Lors de la réunion du conseil des ministres qu’a présidée ce dimanche 27 mars, le chef de l’État Abdelmadjid Tebboune a insisté sur l’application de l’interdiction d’exportation des produits alimentaires importés.
Selon le communiqué du conseil des ministres, le président Tebboune a ordonné aux membres du gouvernement d’accorder la plus grande importance à la lutte contre la contrebande (exportation illégale de certains produits) afin de préserver nos capacités économiques face à l’instabilité du marché mondial.
Le chef de l’État a également rappelé l’importance de l’application stricte des mesures visant à interdire l’exportation des produits alimentaires essentiels.
Quels sont les produits interdits d’exportation ?
Pour rappel, le président Tebboune a ordonné, lors de la dernière réunion du conseil des ministres, l’interdiction d’exportation de tout produit importé par l’État (subventionné), tels que le sucre, les pâtes, les dérivés du blé et l’huile de table.
« Le président de la république a ordonné l’interdiction de l’exportation de tous les produits de consommation que l’Algérie importe, tels que le sucre, les pâtes, l’huile, la semoule et tous les dérivés du blé », lit-on dans le communiqué. Outre cette interdiction, le chef de l’État a aussi décidé de criminaliser cette dernière qui, selon lui, est un « acte de sabotage de l’économie ».
Pour cela, le président Tebboune a chargé le ministre de la Justice Abderrachid Tebbi d’élaborer un projet de loi criminalisant l’exportation des matières non produites en Algérien, en le considérant comme un acte de « sabotage » de l’économie algérienne.