Lundi 24 mars 2025, une cargaison de 20 tonnes de tomates fraîches, cultivées sous serres dans la wilaya d’El Oued, a pris la route de la France. Ce nouvel envoi confirme l’essor des exportations agricoles algériennes et l’ambition du pays de diversifier son économie au-delà des hydrocarbures.
Avant leur expédition, les tomates ont été soumises à une inspection rigoureuse. La direction de la protection des végétaux a supervisé les analyses en laboratoire pour garantir leur conformité aux normes internationales. Les services douaniers ont ensuite scellé les conteneurs destinés à l’exportation.
Algérie : 20 tonnes de tomates algériennes fraîches exportées vers la France
La production sous serre, largement adoptée à El Oued, permet d’optimiser les rendements et d’assurer une qualité constante des produits. Cette exportation vers la France n’est qu’une première étape. Cela dit, d’autres expéditions suivront, renforçant la présence des produits agricoles algériens sur le marché européen.
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L’État encourage cette dynamique avec des mesures facilitant l’accès des producteurs aux circuits internationaux. L’objectif est de faire de l’agriculture un moteur économique majeur et générer de nouvelles sources de devises pour l’Algérie, loin du pétrole et du gaz.
20 tonnes de tomates algériennes exportées vers la France (24/03/2025)
Chute des importations du blé français : l’Algérie rebat les cartes de son commerce avec la France
Par ailleurs, alors que l’Algérie renforce ses exportations agricoles, elle a réduit ses importations de blé français, autrefois dominant sur son marché.
Après avoir longtemps été le principal fournisseur de blé du pays, couvrant jusqu’à 80 % des besoins, la France a vu ses exportations chuter drastiquement ces dernières années. En cause, une modification des critères d’importation algériens qui a favorisé d’autres fournisseurs comme la Russie et l’Ukraine, mais aussi des tensions diplomatiques récentes.
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En 2019, l’Algérie importait 5 millions de tonnes de blé français, contre seulement 1,5 million en 2024. Et certaines prévisions estiment que ces importations pourraient tomber à zéro en 2025. Cette évolution illustre une volonté plus large de diversification des échanges commerciaux de la part de l’Algérie.
En somme, l’Algérie poursuit une stratégie économique visant à réduire sa dépendance aux importations tout en stimulant ses exportations hors hydrocarbures. L’essor des produits agricoles algériens sur le marché international, à l’image des tomates d’El Oued, témoigne de cette dynamique. En parallèle, la redéfinition des partenariats commerciaux, notamment dans le secteur des céréales, marque une volonté de diversification économique et de renforcement de la souveraineté alimentaire du pays.
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