Exporter l’huile de la régions au marché européen en point de mire

Exporter l’huile de la régions au marché européen en point de mire

La 20e édition de la foire de l’olive d’Akbou, (Béjaïa) a été placée encore cette année sous le signe de « la labellisation du produit et son amélioration qualitative en vue de son exportation ». Cela résume tout l’espoir des oléiculteurs de la région de pénétrer par la grande porte.

Cette rencontre, qui est devenue au fil des ans un rendez-vous agricole incontournable, a rassemblé plus de 85 participants dont des producteurs, des artisans et des oléiculteurs venus des 14 wilayas pour prendre part à cette foire avec l’intention de vendre leurs produits ou, du moins, les faire connaître et rester mobilisés pour participer à l’élaboration d’une stratégie en vue d’une éventuelle entrée sur le marché extérieur.

Le directeur des services agricoles de la wilaya de Béjaïa, Makhlouf Laïb, plaide pour « une meilleure organisation des professionnels et pour la mise à niveau de leurs produits, notamment l’huile d’olive, et ce afin de pouvoir l’exporter ». Pour rappel, certains producteurs locaux ont déjà réalisé de modestes expériences en matière d’exportation en France et au Canada mais celles-ci sont restées sans suite.

L’amélioration du conditionnement de l’huile, la trituration de l’olive avec le respect de certains facteurs indispensables pour une meilleure qualité, comme la rapidité et des procédés modernes, constituent des exigences indispensables si l’on veut respecter les normes européennes en la matière.

Mais il semble que, pour l’heure, l’objectif est la densification et l’intensification de l’olivier afin d’accroître la surface des vergers et donc la production.

L’amélioration de la qualité sera possible grâce à la formation des professionnels de la filière, organisés actuellement en association. Le débat est centré, cette fois-ci encore, sur les moyens et les mécanismes à mettre en place pour améliorer la qualité et passer à l’étape de l’exportation, comme le souhaitent les professionnels de la région de la Soummam.

Des experts du ministère de tutelle ont été conviés afin d’expliquer certains aspects indispensables pour toute action visant à aller de l’avant et à réaliser les objectifs espérés.

Pour rappel, la wilaya est considérée comme le premier bassin oléicole national, avec une production de 15 millions de litres d’huile par an en moyenne et un verger de 58 000 hectares, dont une superficie productive estimée entre 48 000 et 50 000 ha.