Un Ramadhan avec, encore, l’histoire de vente des boissons, dont l’origine de provenance est inconnue telle que «cherbet», refait surface et envahissent les étals des marchés et des places publiques.
De ce fait, les vendeurs de ces boissons douteuses envahissent, durant ce mois sacré, les marchés et les abords de rues d’Alger, tout en proposant ces produits dont les conditions d’hygiène et de production laissent à désirer.
Le marché des jus de fruits connait, ces jours-ci une anarchie totale, des boissons contenues dans des sachets ou dans des bouteilles non stériles se vendent anarchiquement sur le marché favorisant les intoxications alimentaires. Ceci dit, ce commerce informel des jus a envahi, pratiquement tous les marchés, les rues et les espaces publics. Des points de production et de vente de «cherbet» par exemple, une boisson censée être à base de jus de citron et dont les intrants sont souvent d’origine douteuse, se multiplient et la demande de ce rafraichissant augmente, aussi. Elle est sur tous les étals et sur toutes les tables durant le mois de Ramadhan. Elle se vend, désormais dans tous les quartiers et ruelles d’Alger et même à l’intérieur du pays et nombreuses sont les familles qui s’approvisionnent en grande quantité de cette boisson sans se rendre compte du danger qu’elle puisse occasionner sur leur santé.
Pour Salim, ce genre de boisson est indispensable pour le mois de Ramadhan : «C’est la boisson par excellence pendant le Ramadhan ou même après ce mois sacré», a-t-il répliqué. Ce dernier nous fera savoir, par ailleurs, que des locaux se transforment entièrement en début du mois de Ramadhan en vendeurs de «cherbet». Son ami, Mohamed, précise, quant à lui, que certains vendeurs exposent cette boisson sur les trottoirs ou dans leurs camionnettes : « On trouve aussi des jerricans remplis de jus de provenances inconnues ou des marques inconnues …. de même, des jeunes les proposent dans des bouteilles non stériles et sans étiquettes et qui sont exposées à la chaleur et à la poussière au vu et au su de tous», a-t-il renchéri. Notre interlocuteur ajoutera que: «cette boissons non identifiées sont préparées dans des bidons, des bassines ou encore dans des baignoires à l’hygiène douteuse !…elles sont un véritable danger pour notre santé !».
De son côté, un autre citoyen, rencontré à Ouled Fayet, celui-ci estimera que la composition de ces mélanges « dangereux » d’eau souvent avec des additifs colorés ne sont pas contrôlées : «de même des colorants exposés aux rayons du soleil et qui peuvent être cancérigènes », a-t-il tenu à souligner encore. Tout en ajoutant que ce genre de boissons doivent être soumises à des contrôles rigoureux.
Mehdi Isikioune