ALGÉRIE – ÉTATS-UNIS — Une délégation de 26 hommes d’affaires américains, qui comprend des représentants des deux géants du pétrole : Oxy et Chevron, est arrivé hier — dimanche 21 janvier 2024 — à Alger, pour établir des partenariats et, éventuellement, signer des contrats.
Cette visite confirme ainsi l’intérêt grandissant des compagnies pétrolières américaines pour le marché algérien. En effet, le 9 janvier dernier, le ministre des Énergies et des Mines, Mohamed Arkab, a reçu une délégation du leader mondial ExxonMobil.
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« Oxy et Chevron, comptant parmi les plus grandes compagnies pétrolières américaines, ont très bien avancé dans les discussions avec la Sonatrach et devraient signer bientôt des contrats », a déclaré, sur les ondes da Chaîne III, Smail Chikhoune, président du Conseil d’affaires algéro-américain.
Imputant la volonté des Américains à conclure des contrats économiques d’envergure avec l’Algérie aux avantages des nouvelles lois sur l’investissement et sur les hydrocarbures, S. Chikhoune, a souligné que cela constitue « de bons points quant à l’attractivité du climat des affaires en Algérie ».
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Durant les trois jours que vont durer les discussions, la délégation américaine — composée pour l’essentiel d’acteurs du secteur de l’énergie, mais aussi d’investisseurs du domaine des BTP (chemins de fer, ouvrages d’art) —, va rencontrer plusieurs institutions et acteurs économiques algériens.
Il y aura dans l’agenda : le ministère de l’Industrie, l’Agence algérienne pour la promotion de l’investissement (AAPI), le Conseil du renouveau économique algérien (CREA), Madar holding et bien entendu les compagnies nationales, la Sonatrach, la Sonelgaz.
En outre, le président du Conseil d’affaires algéro-américain est revenu sur la déclaration du ministre de l’Énergie, Mohamed Arkab, dans laquelle il exhorte les entreprises américaines à venir investir dans le domaine minier. À ce propos, S. Chikhoune a souligné que l’Algérie exige deux conditions : le transfert du savoir-faire à travers la formation ; la production de certaines pièces nécessaires aux forages et la fourniture d’autres services dans l’exploration.
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Enfin, en ce qui concerne le contexte géopolitique actuel, dominé par les conflits du Moyen-Orient, S. Chikhoune a indiqué que les conseils d’affaires US « ne s’encombrent pas des questions politiques » et que leur démarche se limite aux strictes affaires économiques.