Face à la hausse des prix en Algérie, certaines légumineuses disparaissent du marché

Face à la hausse des prix en Algérie, certaines légumineuses disparaissent du marché

Les prix des légumineuses ont connu une hausse spectaculaire en Algérie ces derniers temps, affectant les ménages alors que l’hiver approche. Parmi les légumineuses essentielles dans l’alimentation des Algériens, on retrouve les lentilles, les pois chiches, les haricots, et d’autres.

Selon le média arabophone Ennahar dans divers marchés de la capitale, notamment à El Harrach et Bir Khadem, il a été constaté que les lentilles se vendaient à 350 DA par kilogramme, tandis que les lentilles rouges étaient à 250 DA par kilogramme. Le prix du riz variait entre 350 et 400 DA, en fonction de la variété, et le frikeh oscillait entre 400 et 450 DA par kilogramme.

Cependant, ce qui attire le plus l’attention, c’est l’absence de haricots et de pois chiches chez la plupart des vendeurs. Ces légumineuses sont en rupture de stock depuis environ 15 jours, ce qui a considérablement affecté l’approvisionnement sur le marché, d’autant plus que les prix ont atteint 450 DA pour les haricots et 600 DA pour les pois chiches.

La disparition de certaines denrées alimentaires en Algérie

Les Algériens popularise, en hiver les lentilles, les haricots et les pois chiches qu’ils trouvent rassasiants et réconfortants. Cependant, en raison de leurs prix élevés cette année, ils sont devenus accessibles principalement aux plus aisés. Les gens achètent désormais ces légumineuses en fonction de la quantité nécessaire pour la préparation de leurs repas, plutôt que de les acheter en vrac pour économiser.

Certains citoyens interrogés par le média algérien Ennahar ont exprimé leur inquiétude concernant l’indisponibilité des haricots et des pois chiches sur le marché. Ces légumineuses sont pourtant très prisées dans la cuisine algérienne, d’autant plus que l’hiver, avec son climat froid, augmente la demande pour ces produits.

Les commerçants et les vendeurs de légumineuses ont confirmé qu’il y avait des perturbations dans l’approvisionnement en haricots et en pois chiches, malgré des prix atteignant 450 DA et 600 DA par kilogramme respectivement. Ces prix ont mis fin à une tradition algérienne, celle d’acheter de grandes quantités de lentilles, de haricots et de pois chiches pour les stocker pendant l’hiver. Les citoyens n’achètent désormais que ce dont ils ont besoin au quotidien pour subvenir à leurs besoins alimentaires.