La pénurie de main d’œuvre touche plusieurs pays dans le monde. Tout comme le Canada, plusieurs pays européens sont aussi impactés par le manque du personnel. L’Italie fait partie de ces pays et envisage, aujourd’hui, de faire appel à l’immigration pour pallier ce besoin.
En effet, face au déclin de sa population, le gouvernement italien envisage de faire recours à l’immigration pour compenser le nombre de sa population active, qui devrait diminuer de 7.8 millions de personnes dans les 27 prochaines années.
L’Italie a besoin de plus de 280 000 immigrés par an
En effet, le déclin de la population en âge de travailler a engendré un besoin accru en main d’œuvre dans les entreprises et les structures italiennes. Selon les chiffres rendus publics par le centre d’études et de recherche IDOS, l’Italie aura besoin de plus de 280 000 nouveaux immigrés par an.
Parmi les facteurs qui ont provoqué ce besoin en main d’œuvre, la fermeture des frontières italiennes aux migrants clandestins, ce qui a engendré une fermeture des voies aux travailleurs étrangers qualifiés. Selon les mêmes données, l’Italie s’apprête à accueillir 136 000 travailleurs étrangers avant la fin de l’année 2023.
Mais ce n’est pas tout. Le gouvernement italien veut aussi attirer plus de 151 000 immigrés en 2024 et 165 000 travailleurs qualifiés en 2025.
L’Italie veut attirer davantage de travailleurs étrangers qualifiés
Par ailleurs, le mois dernier, le gouvernement italien a approuvé une nouvelle loi visant à améliorer l’accueil de ces travailleurs qualifiés. Cette nouvelle mesure a été demandée par les employeurs qui souffrent de cette pénurie depuis une dizaine d’années. Elle fixe la législation selon laquelle ces travailleurs qualifiés seront recrutés par les entreprises italiennes, alors qu’ils sont encore dans leurs pays respectifs.
Rappelons, l’an dernier, le pays a délivré plus de 449 000 titres de séjour. En janvier 2023, le nombre des étrangers non européens, détenteurs d’un titre de séjour, a atteint la barre des 3.7 millions d’immigrés.
| À LIRE AUSSI :
>> Les Algériens parmi les plus grands demandeurs de visas pour la France
>> L’ambassade des USA lance le programme SUSI pour les étudiants algériens