Faculté des sciences de la terre: Grève de protestation contre la défection du chauffage

Faculté des sciences de la terre: Grève de protestation contre la défection du chauffage

A. Z.

Faculté des sciences de la terre: Grève de protestation contre la défection du chauffage
Ne pouvant plus de supporter le froid glacial à l’intérieur des amphithéâtres, les étudiants de la Faculté des Sciences de la terre, de la géographie et l’aménagement du territoire, Université Constantine ‘1′, ont entamé une grève à partir d’hier, mardi 4 décembre, pour réclamer la mise en fonctionnement des chauffages.

Parmi les étudiants grévistes qui étaient regroupés devant la porte d’entrée de la faculté, où l’on a accroché une large banderole de l’Union générale des étudiants algériens (UGEA), certains affirment qu’il est tout simplement impossible de rester assis sur une chaise, et garder sa concentration sur le cours, durant une heure et plus, dans des amphithéâtres transformés en « chambres froides », surtout quand on sait que les matériaux de construction de cette faculté ne sont pas isolantes, d’où leur aspect très perméable au froid et à la chaleur. Ajoutant que des représentants des étudiants ont exposé le problème à l’administration, pour éviter justement d’arriver au stade de la grève, mais personne n’a semblé prendre le problème au sérieux. « On nous donne de vagues promesses pour arranger ou réparer le chauffage central, sans suite concrète », soutiennent les concernés. Des grévistes tiennent à relever que même les enseignants souffrent de ce froid, puisqu’ils se trouvent dans le décor ambiant, de glace, avec les étudiants. Pour les grévistes, il fallait bien agir maintenant, avant l’arrivée de l’hiver, car cette action de protestation a été initiée pour attirer l’attention des responsables de l’Université sur cette situation intenable, qui a poussé de nombreux étudiants à rester chez eux, et causé des maladies à d’autres, dont des états fébriles et grippaux.

Pourtant, s’offusquent des grévistes, si cette panne du chauffage avait touché les demeures des responsables de l’université, ils ne manqueraient pas de la réparer en quelques heures. «Ils doivent ressentir ce que nous vivons», lancent-ils.