Kamel Mohamed
La FAF veille à ce que toutes les compétitions organisées sous son égide se déroulent dans de bonnes conditions à travers tout le territoire national», ajoute le communiqué de la fédération. «Le football doit rester une fête, et tous les actes de violence commis autour des rencontres sont inacceptables et condamnables», lit-on encore. La réaction de la FAF est épidermique et une maladresse dans la mesure où les termes utilisés dans ce communiqué tendent à influencer et exercer une pression sur la commission de discipline de la LNFA. Cette dernière est ainsi appelée à satisfaire la FAF en prenant des sanctions sévères contre l’équipe du président Abdelmadjid Yahi.
Des actes similaires s’étaient produits à Bordj Bou Arréridj quand le bus de l’AS Aïn M’lila a été caillassé de même que les joueurs du MC Alger qui avaient failli être lynchés à Bordj. La FAF n’avait pas réagi de cette manière.
Dans le même sens, la FAF n’a pas réagi avec autant de célérité et d’efficacité quand le président de la JS Kabylie, Cherif Mellal, a été sauvagement agressé à l’intérieur de son bureau, au niveau du siège du club. L’agression s’étant produite à l’intérieur du siège de la JSK et ayant visé le président du club, la FAF aurait dû réagir par honnêteté et par respect au club.
Il n’est pas demandé à la FAF de sanctionner les agresseurs, mais tout au moins de condamner cet acte et de soutenir la JSK, qui a porté haut les couleurs nationales.
C’est dire que la FAF est appelée à traiter toutes les équipes sur le même pied d’égalité.