L’ex-ministre de la jeunesse et des sports et l’actuel membre du bureau fédéral Mouldi Aissaoui a tiré à boulets rouges sur le désormais ex-président de la fédération algérienne de football Charaf-Eddine Amara. Il affirme que ce dernier n’est plus président de la première instance du football national après avoir annoncé sa démission lors de la dernière réunion extraordinaire du BF.
Mouldi Aissaoui affirme que Charaf-Eddine Amara ne pourra revenir au siège de Dely Brahim et ce, particulièrement lors de la prochaine Assemblée Général du bureau fédéral le 11 avril prochain, tout en se demandant pour quelles raisons il est revenu sur sa décision de partir.
«Charaf-Eddine Amara a provoqué une réunion extraordinaire le 31 mars dernier, où il a annoncé officiellement sa démission et désigné Mohamed Maouche président de la FAF par intérim jusqu’à la tenue de l’Assemblée générale Elective. Le bureau fédéral est considéré comme le bureau exécutif de l’assemblée général et Amara ne peut pas annoncer sa démission, puis revenir sur sa démission deux jours plus tard. », dira Aissaoui dans une déclaration accordée à nos confrères d’Echourouk.
Poursuivant sa déclaration, il ajoute : «Après avoir annoncé sa démission, Charaf-Eddine Amara avait quitté la réunion. Les autres membres du BF sont restés et ont programmé l’AG le 11 avril prochain pour préparer l’AG élective. ».
«Le BF n’assume pas la responsabilité de l’élimination de l’EN»
En parlant toujours de la démission de Charaf-Eddine Amara, Mouldi Aissaoui affirme que les membres du bureau fédéral ont été «surpris par son annonce de démissionner », tout en indiquant que « les membres du bureau fédéral refusent de partir car ils n’assument pas la responsabilité de l’élimination de l’équipe nationale de la prochaine coupe du monde. ».
Mouldi Aissaoui a eu l’occasion pour répondre à Amara qui l’a traité de «traitre». Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a descendu en flammes le désormais ex-président de la FAF. «Il avoue que je l’ai trahi, c’est faux. C’est un intrus sur le football national. Il n’a rien à voir avec le football. Les différentes décisions qu’il a prises seul sans avoir concerté les membres du bureau fédéral en sont les preuves, entre autre la désignation d’Abdelkrim Bira au poste de DEN. Il a même failli démettre le chargé de communication Salah Bey Aboud de ses fonctions, n’était l’intervention du sélectionneur national Djamel Belmadi.», dira-t-il.
Pour conclure, Mouldi Aissaoui affirme que les membres du BF ne se sont jamais immiscés aux affaires de la sélection nationale et que les décisions qu’ils vont seront dans l’intérêt de l’EN.