Nombreux sont les Algériens qui séduisent la communauté scientifique avec leurs inventions et contributions. Cependant, nos compatriotes excellent aussi dans d’autres domaines. C’est le cas de la franco-algérienne Fatima Daas, qui a fait parler d’elle même aux Etats-Unis grâce à sa plume.
Rebelle, ambitieuse et féministe, Fatima est issue d’une famille algérienne nombreuse avec qui elle a grandi en France à Clichy-sous-bois. Ayant fait des études littéraires, la talentueuse écrivaine a toujours eu un penchant pour la lecture et pour l’écriture afin d’exprimer ses idées à travers desquelles elle visait à briser des tabous.
Née à Saint-Germain-en-Laye en 1995, la jeune femme oscille entre ses origines et sa religion auxquelles elle est attachée et une nouvelle identité que la société juge non-conforme à l’islam. Elle se qualifie de pécheresse, un adjectif dont on ne comprendra pas l’emploi à moins qu’on lise ses mots et ses maux.
Finaliste dans un prestigieux concours aux USA
L’autrice d’origine algérienne fait partie des finalistes aux « Pen America Literary Awards » pour le prix PEN de la catégorie traduction avec son livre “La petite dernière” salué par le journal français Le Monde. Elle affrontera Carl de Souza lors de la cérémonie de la remise des prix, prévue à Manhattan (New York) le 28 février.
Son livre “the last one” traduit du français par Lara Vergnaud raconte son histoire, la “mazoziya” (petite dernière de la famille) qui adore l’écriture ; une passion et un échappatoire. Elle raconte ses défauts et ses qualités mais aussi les difficultés et les tabous qu’elle rêve de surmonter et briser.
Son premier roman autobiographique nous fait vivre avec elle à travers chaque page « j’avais pas envie de faire un journal intime, mais de la littérature » dit-elle de son roman qui relate une quête identitaire nouvelle.