Le 1ᵉʳ et le 2 janvier dernier, la gare de Nantes a dû être évacuée en raison d’un colis suspect. Un quinquagénaire est soupçonné d’avoir fait croire à un colis contenant une bombe en gare de Nantes. Présenté en comparution immédiate, son procès a été renvoyé pour le mois de février prochain.
En effet, le tribunal a demandé l’avis d’une expertise psychiatrique à cause du profil intrigant du suspect, qui illustre 86 identités différentes.
Fausses alertes à la bombe à Nantes : le profil intrigant du suspect
Au lendemain d’une première fausse alerte à la bombe, le second accident avait nécessité une évacuation d’urgence, la création d’un périmètre de sécurité et la mobilisation des démineurs. Détecte par les caméras de vidéos surveillance, le prévenu, âgé de 52 ans, sans domicile fixe, sans papiers et sous l’obligation de quitter le territoire français, a reconnu les faits.
Son profil troublant et son état de santé mental ont perturbé le déroulement de son audience. Le suspect affirme qu’il est Français, alors que la Présidente a pour information qu’il est né à Alger. Quant à ses papiers d’identité, il a assuré « qu’ils se trouvaient en investigation à Paris depuis 10 ans ».
Un suspect aux 86 identités
Devant les juges, il évoque un certain « Jean-Marie le Pen » qu’il hébergeait et s’occupait de ses papiers. Selon son avocat, le suspect fait référence à l’homme politique indissociable du FN. Par ailleurs, au cours de l’enquête, le prévenu a décliné 86 identités différentes.
En plus de ces fausses alertes à la bombe à la gare de Nantes, le tribunal lui reproche un fait similaire à l’aéroport de Nantes, qui date du 6 avril 2023. Encore une fois, un sac abandonné laissant croire à une bombe à l’intérieur. En attendant les résultats de l’expertise psychiatrique et son procès prévu pour le 16 février 2024, l’homme en question a été placé en détention provisoire. Il encourt deux ans de prison et une amende de 30 000 euros.
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