Fautes ou délits de gestion : Tebboune rassure les responsables

Fautes ou délits de gestion : Tebboune rassure les responsables

Les fautes qui seront commises par des responsables centraux ou locaux ne feront plus objet de poursuites judiciaires. Le président de la République a rassuré ce dimanche l’ensemble de ces responsables tout en les appelant à faciliter la mission des investisseurs.

Intervenant lors de l’ouverture des travaux de la conférence nationale sur la relance industrielle, le chef de l’État a annoncé la levée du gel de 57 projets sur les 402 projets d’investissement suspendus pour des raisons administratives, et ce, en très peu de temps.

Selon lui, « entraver la réalisation de projets prêts au lancement pour des raisons bureaucratiques est un crime contre l’économie perpétré par des personnes qui défendent des intérêts douteux avec des calculs politiciens ».

D’ailleurs, il a même exhorté les investisseurs à contacter « immédiatement » le médiateur de la République dans l’objectif de traiter leur réclamions et prendre les mesures adéquates pour y remédier. Il a, en effet, indiqué l’existence d’un bureau spécial auprès du Médiateur de la République, traitant de manière directe avec le Président de la République.

« La prison d’El Harrach est uniquement la place des voleurs »

Dans la même optique, le président a appelé les responsables centraux et locaux à faciliter la mission des investisseurs, soutenant que « le bon responsable est celui qui facilite le développement local et non celui qui cherche des prétextes pour ne pas signer des autorisations prévues par la loi ».

À ce propos, il a tenu à rassurer ces responsables appelés à octroyer des autorisations d’exploitations pour les investisseurs qu’ils ne feront plus objet de poursuites judiciaires, et même s’ils commettent des fautes, elles seront considérées comme des « fautes de gestion ».

Cependant, Tebboune a assuré que cette mesure ne concernera guère les responsables impliqués dans des délits de corruption à l’exemple de l’octroi d’indus avantages, affirmant que « la prison d’El Harrach est uniquement la place des voleurs ».

Abordant la question de l’industrie automobile, le chef de l’État a appelé les opérateurs concernés à commencer par la production des pièces de rechange comme première étape.