La ville de Skikda a été secouée aujourd’hui dimanche par un crime des plus sordides. Une jeune femme, dans les trentaines, a été lâchement assassinée par son conjoint. Un énième féminicide qui entache l’actualité nationale, et qui souligne encore une fois la fragilité du statut de la femme dans la société algérienne.
Le crime a eu lieu aujourd’hui, le dimanche 17 octobre 2021, indique le journal arabophone Echourouk qui rapporte l’information. La victime, jeune femme trentenaire, enceinte à son quatrième mois, a été assassinée d’un coup de couteau dans le cœur, asséné par son mari qui n’a pas tardé à mettre un terme à sa propre vie, faisant de cette affaire un double crime.
Il tue sa femme et se pend
Toujours selon la même source, le crime a eu lieu dans la ville de Skikda, dans la maison familiale. Le jeune homme, âgé de 34 ans, a asséné un coup de couteau mortel à sa femme enceinte qui était à son quatrième mois. Le couteau n’a pas raté sa cible, et a traversé le cœur la victime qui est morte sur le coup, gisant dans une marre de sang.
Le mis en cause, pour des raisons qui demeurent inconnues, avait ensuite décidé de mettre un terme à sa propre vie. À l’aide d’une corde, il se brise le cou en se pendant au plafond du domicile familial, dans le quartier Larbi Ben M’Hidi.
Ce crime atroce, inexcusable, et injustifiable, aurait été commis toutefois sur un fond de souffrance sociale et de pauvreté, et non sur un différend de couple, fait savoir la même source. Le jeune homme, dont la femme souffrait d’un problème de santé, ne se voyait apparemment pas prêt à faire face aux besoins d’un nouveau-né. La pauvreté, ceci dit, est, sans grande surprise, l’une des principales causes de violences conjugales qui virent parfois au féminicide.