Les féminicides, un phénomène que ne faiblit pas en Algérie, ce fléau continue toujours à faire de nombreuses victimes, dans les quatre coins du pays, où les chiffres sont devenus désormais alarmants.
En effet, des femmes continuent d’être froidement tuées par leurs proches plus que par des inconnus. Ces victimes sont tuées par leurs maris, frères, pères, plus que par des étrangers.
À Médéa, la population est encore sous le choc, où un crime sordide a secoué, aujourd’hui jeudi 14 octobre, les habitants de la commune d’El Guelb El Kebir, située à l’Est de la wilaya de Médéa.
Il s’agit d’un quadragénaire qui a sauvagement massacré son épouse, dans l’après-midi d’aujourd’hui, au sein de leur domicile familial, à la commune d’El Guelb El Kebir.
Le mis en cause souffre de pressions psychologiques
Le mari mis en cause a terriblement massacré son épouse à l’aide d’un couteau, pour des raisons qui demeurent encore inconnues. Selon le média arabophone El Khabar, des sources affirment que le mis en cause souffre de pressions psychologiques, qui les ont emmené à mettre le feu à son domicile familial, il y a plusieurs années.
Aussitôt alertés, les services sécuritaires territorialement compétents sont intervenus et ont immédiatement ouvert une enquête pour connaitre les circonstances exactes de ce drame.
Pour rappel, le continent africain détient le deuxième record du plus grand nombre de féminicides (19 000), après l’Asie qui détient le triste record (20 000).
En outre, les Amériques et l’Europe ont compté respectivement 8 000 et 3 000 femmes tuées par leurs conjoints ou leurs proches en 2017, selon les chiffres de l’ONU.