La ville de Khenchela a été le théâtre d’un meurtre des plus sordides, pendant la soirée d’hier, le 24 février 2021. Une femme a été sauvagement tuée par son propre mari, ce qui ajoute son nom à la longue liste, apparemment interminable, des féminicides que déplore le pays.
La cité des Pins, sur la route Izar, dans la ville de Khenchela, était noire de monde pendant la soirée d’hier. Des curieux, des proches et des amis de la victime, mais surtout des véhicules et des éléments de la police et de la protection civile, jonchaient les lieux.
Les éléments des services de secours et de sécurité se sont déplacés sur place suite aux informations qui faisaient état d’un meurtre sordide. Un homme âgé de 48 ans a tué sa femme âgée de 38, au sein de leur domicile. Les raisons d’un acte aussi injustifiable demeurent inconnues.
Selon le journal arabophone Al Khabar, l’homme a asséné à sa femme plusieurs coups de machette sur la tête, puis au niveau de l’épaule, et il a terminé sa boucherie en lui coupant les doigts de la main droite. La même source ajoute que l’accusé ne serait pas en possession de toutes ses capacités mentales.
Le corps de la victime a été transféré à la morgue de l’hôpital Ahmed Ben Bella, par les éléments de la protection civile. Une enquête a été également déclenchée par les services de sécurité, afin d’élucider les mobiles de ce crime odieux.
Un homme tue sa jeune femme à Batna
Il ‘ y a que deux jours, la nouvelle macabre d’un homme ayant égorgé sa femme à Batna a secoué cette ville. En effet, la jeune femme âgée seulement de 28 ans a été retrouvée morte égorgée, baignant dans une marre de sang.
L’auteur présumé de ce crime a pris la fuite, mais il a pu être rattrapé et arrêté par les éléments de la police de la wilaya de Batna, qui ont conduit le suspect au commissariat, dans le cadre de l’enquête lancée dans cette affaire.
Les féminicides en Algérie est un phénomène inquiétant, qui traduit la place peu enviable de la femme dans la société Algérienne, et la nécessité de trouver des réformes et des solutions à ce fléau moyenâgeux et meurtrier.