Fenerbahçe: Ozsoy explique le blocage de Slimani

Fenerbahçe: Ozsoy explique le blocage de Slimani

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      Ersun Yanal, son entraîneur, avait, pourtant, confirmé son départ, avant qu’il y ait ce retournement de situation «inexplicable» de la part des dirigeants turcs.

A la faveur de sa deuxième victoire consécutive dans le cadre de la 20e journée du championnat turc, avant-hier face à Gozetpe (2-0), Fenerbahçe s’éloigne, petit à petit, de la zone de relégation. L’équipe occupe actuellement la 11e place après 20 matchs joués, avec 23 points au compteur, soit à 5 unités du premier relégable, Rizespor. Si l’international algérien, Yassine Benizia, a été aligné d’entrée de jeu, avant de céder sa place à Arslen à la 64′, son compatriote Islam Slimani a suivi l’intégralité de la partie à partir du banc des remplaçants. Après le blocage de son transfert vers le Bétis Séville, l’enfant de Aïn Benian se trouve à la croisée des chemins et risque même de vivre une deuxième partie de saison encore plus compliquée que la première.

Ersun Yanal, son entraîneur, avait, pourtant, confirmé son départ, avant qu’il y ait ce retournement de situation «inexplicable» de la part des dirigeants de Fenerbahçe. Interrogé par la presse locale, le vice-président du club, Semih Ozsoy, a expliqué que sa direction a agi, ainsi, «dans l’intérêt de l’équipe», puisque le non-recrutement d’un autre attaquant les a forcés à maintenir Slimani. «Oui, Slimani voulait partir. Si les offres qui nous sont parvenues correspondaient à nos intérêts, on pouvait accepter. Cependant, il y avait une autre raison qui explique notre décision. Nous voulions recruter un nouvel attaquant afin de donner plus de vivacité au secteur offensif de notre équipe, mais cela n’a pas été réalisé finalement.

De ce fait, nous avons agi en fonction des intérêts de Fenerbahçe, en maintenant Slimani avec notre effectif», a-t-il expliqué. Ainsi, Slimani pouvait partir si un attaquant était pris, mais comme cela ne s’est pas fait, la décision a été prise en concertation avec le staff technique de ne pas le libérer. Ainsi, ce qui est fait est fait, et Slimani n’a d’autres alternatives que de continuer son aventure avec la formation turque en redoublant d’efforts afin de réaliser des prestations à la hauteur. Sa situation est inquiétante au point où même le sélectionneur national, Djamel Belmadi, serait à la recherche d’autres attaquants capables de le remplacer lors de la prochaine édition de la CAN.

Le driver des Verts devrait, dans un premier temps, avoir dans les jours à venir une discussion avec son protégé afin que son cas soit débattu et, surtout, pour que le premier trouve les mots nécessaires capables de galvaniser le moral du buteur en question et le voir retrouver son meilleur niveau. Belmadi ne veut pas perdre un élément aussi important que Slimani, raison pour laquelle il croise les doigts en espérant un sursaut d’orgueil de la part du meilleur buteur en activité de l’Equipe nationale (26 buts) dans les plus brefs délais.