Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, la diaspora Algérienne, représentée par un collectif réunissant plusieurs organisations, a dénoncé haut et fort « l’abandon des autorités » Algériennes, ce qui « augmente le fossé » qui sépare les ressortissants algériens à l’étranger de leur pays.
Quatorze mois après la fermeture des frontières Algériennes, la diaspora est à bout de souffle. Les Algériens bloqués à l’étranger n’en peuvent plus d’attendre. Un collectif, réunissant plusieurs organisations représentant la diaspora algérienne établie dans plusieurs pays à travers le monde, a adressé une lettre aux hautes autorités du pays.
Le communiqué signé par des associations qui représentent les Algériens de Turquie, de France, d’Espagne, de Royaume-Uni, du Canada, des USA, d’Allemagne, du Qatar, et d’Autriche, a été envoyé à la présidence de la république Algérienne, mais aussi au premier ministère, au ministère des Affaires étrangères, au ministère de la Santé, et au comité scientifique chargé de la surveillance et du suivi du coronavirus.
Tebboune interpellé
Dans ce communiqué, les revendications de la diaspora ont monté d’un ton, tandis que « des étrangers de différentes nationalités entrent et sortent régulièrement de l’Algérie depuis l’annonce de la fermeture de la frontière jusqu’à nos jours », peut-on lire dans cette lettre dont une copie a été envoyée à la presse.
Dans cette lettre, les autorités Algérienne, « et à leur tête le président de la république Abdelmajid Tebboune », sont appelées à « ouvrir urgemment les frontières tout en respectant les mesures préventives contre la covid-19, afin de mettre fin au calvaire des Algériens à l’étranger ».
Le collectif qui représente la diaspora Algérienne dans le monde a fortement dénoncé le fait que « des étrangers entrent au pays alors que nous, Algériens, nous en sommes empêchés ». « Nous les signataires de ce communiqué, nous représentons l’écho de la diaspora Algérienne à l’étranger, et nous sommes prêts à présenter des alternatives et des solutions pour ouvrir les frontières tout en préservant le pays de la pandémie et le droit des Algériens bloqués à l’étranger de retourner au pays ».