La fibrillation atriale (FA) se traduit par une arythmie, engendrant des battements de cœurs rapides et irréguliers.
Plusieurs facteurs de risque favorisent la survenue de cette pathologie : des troubles chroniques du rythme cardiaque, des affections hormonales ou rénales mais aussi l’obésité et le diabète. Pour prouver la fragilité des femmes face à ce risque de fibrillation atriale, des scientifiques ont étudié une base de données nationale. Cette dernière regroupait sur 15 ans les dossiers médicaux de 8 millions de patients hospitalisés pour un AVC. Parmi eux, 1,1 million souffraient d’une fibrillation atriale. Résultat, » comparées à la population masculine, les femmes ont 23% de risque en plus d’être hospitalisées pour un AVC « , explique l’auteur de l’étude.
Une prise en charge insuffisante
La prise en charge de la fibrillation est de moins bonne qualité chez les femmes. Seules 30% des patientes ont bénéficié d’une thérapie suffisante. Et les femmes sous traitement ont reçu des doses inférieures en anticoagulants comparé à la posologie nécessaire pour pallier les symptômes. Autre point, leur niveau de prise en charge est bien moindre par rapport à la population masculine. Dans de prochains travaux, l’équipe de chercheurs entend trouver les raisons de ces inégalités de prise en charge. Ainsi, l’hypertension artérielle ou encore l’hyperglycémie passent entre les mailles du diagnostic. Les femmes doivent se préoccuper de leur hygiène de vie et ne pas hésiter à consulter en cas de symptômes anormaux.