Suite à l’attentat d’Arras, le ministre de l’Intérieur français, en l’occurrence Gérald Darmanin, avait annoncé l’expulsion systématique de tout étranger considéré comme dangereux par les services de renseignements sur le territoire français.
Par ailleurs, la semaine dernière, la Cour d’appel de Versailles a décidé de libérer un Algérien, âgé de 40 ans, et de le raccompagner à son domicile. Il est désormais assigné à résidence alors qu’il est sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français, délivrée par la préfecture de police en mai 2021.
Sous OQTF, libéré, mais assigné à résidence
C’est un cas des plus compliqués. L’homme en question, fiché S et inscrit au fichier des signalements pour la radicalisation à caractère terroriste, a été interpelé le mois d’octobre dernier, et admis au centre de rétention administrative dans les Yvelines.
Par ailleurs, il est important de souligner que cet individu a été déjà condamné à neuf ans de prison en 2017, après s’être rendu en Syrie en 2013. Sa rétention a été prolongée à deux reprises, mais à la troisième demande, un juge des libertés a refusé d’autoriser un troisième prolongement.
Le parquet de Versailles et la préfecture des Yvelines ont, donc, interjeté l’appel et cette affaire s’est retrouvée devant la Cour d’appel. D’ailleurs, cette dernière a prononcé la libération de cet Algérien, radicalisé, en situation irrégulière en France, assortie d’une assignation à résidence.
Bien évidemment, l’affaire n’est pas passée inaperçu, sur la toile. De nombreux internautes ont exprimé leur mécontentement et de l’incompréhension vis à vis la décision de la Cour d’appel de versaille, et rappelle la promesse de Darmanin d’expulser tout étranger considéré comme dangereux par les services de reseignements en France.
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