Lors du Festival international du film oriental a Genève, le FIFOG d’or a été décerné au long métrage « PAPICHA », de Mounia Meddour pour « sa maîtrise du scénario et l’interprétation des actrices ».
En effet, après une semaine de compétition, la seizième édition du FIFOG s’est achevé, dimanche soir, avec l’annonce du palmarès. Placé sous le signe de l’espoir, le FIFOG dans sa version 2021 a déroulé au public une cinquantaine de films en provenance de 20 pays d’Orient et d’Occident. Pour les organisateurs, cette 16ᵉ édition a valorisé les films de jeunes réalisateurs et réalisatrices, ainsi que ceux donnant une perception qui se veut “positive de la vie”.
« Un film qui défend les libertés individuelles »
D’après les informations rapportées par le quotidien El Watan, jury de la Compétition officielle des longs-métrages, constitué du réalisateur palestinien Rashid Masharawi, de la productrice suisse Irène, de la comédienne libanaise Soraya Baghdadi, de la programmatrice algérienne de festivals Lynda Belkhiria et du journaliste tunisien et Mohamed Khiri ont attribué le FIFOG d’or de la Compétition au long métrage « Papicha », de Mounia Meddour pour « sa maîtrise du scénario et l’interprétation des actrices.” Ces derniers ont jugé que ce film “engagé défend les libertés individuelles, et aborde des sujets encore et toujours d’actualité ».
Les participants au festival se sont dit satisfaits par les “ multiples débats, échanges, prestations artistiques et rencontres, aussi bien sur le net qu’en présentiel, ont également contribué à nouer des liens, à réduire les distances et à faire face aux préjugés” ajoutant que plus de quarante invités ont pris part à cette édition. De son côté, le public a aussi bien contribué à la création d’une réflexion autour “des enjeux des sociétés orientales et occidentales d’aujourd’hui, tout comme il a pu s’évader à travers des films suscitant leurs curiosités”.