Houari Boumediene, ancien Chef de l’Etat (1965-1978), aurait envoyé des personnes à Francfort pour rencontrer l’ancien colonel de l’Armée de libération nationale (ALN), Krim Belkacem, révèle sa fille Kaouther sur un plateau télé.
L’assassinat de l’une des figures de la Révolution algérienne, Krim Belkacem, dans la ville allemande de Francfort suscite, à ce jour, beaucoup d’interrogations. Pour une première apparition dans les médias, la fille de l’ancien colonel, Kaouther Krim, raconte la vie, mais aussi la mort, de son défunt père.
En effet, dans la troisième et dernière partie de son entretien diffusé sur Ennahar TV, Kaouther Krim révèle que son père allait rencontrer un groupe de personnes envoyé par le chef de l’Etat de l’époque, Houari Boumediene, dans la ville de Francfort, où il a été tué en octobre 1970.
Dans la même ville, Krim Belkacem avait également l’intention de rencontrer un ancien compagnon de guerre du nom d’Abadou, révèle Kaouther.
Autre fait révélé, la fille du colonel exilé affirme que son père a été tué étranglé avec un fil d’acier et non pas pendu avec sa propre cravate.
Par ailleurs, Kaouther Krim explique, dans son entretien, comment le roi marocain de l’époque aidait financièrement sa famille après le décès de son père, ainsi que les proposition de l’ambassadeur français de l’époque pour récupérer la famille du Révolutionnaire.
Elle déplore, en outre, le fait que l’ancien président Mohamed Boudiaf, qui résidait à l’époque pas loin de la famille Krim au Maroc, ne soit pas venu présenter ses condoléances suite au décès de Krim Belkacem.