Le délai d’un mois pour le dépôt des dossiers de candidature aux élections législatives s’achève dimanche 5 mars à minuit, une étape qui a vu les partis politiques s’activer pour présenter le maximum de listes et prendre ainsi date pour un moment fort de la vie politique et institutionnelle.
La quasi majorité des partis politiques agréés participent au scrutin du 4 mai prochain pour l’élection des 462 membres de l’Assemblée populaire nationale (APN) et ont appelé les électeurs à voter massivement pour consacrer l’exercice démocratique et consolider la stabilité du pays.
Ils ont estimé que les appels de certains à l’abstention ne servent ni les intérêts de l’Algérie, ni des partis.
Le parti du Front de libération nationale (FLN) et le Rassemblement national démocratique (RND), majoritaires dans l’Assemblée sortante avec respectivement 207 et 65 députés, ont présenté des listes de candidats dans les 48 wilayas et dans les 4 circonscriptions de la communauté nationale à l’étranger.
La prochaine échéance électorale verra la constitution d’alliances dans le courant dit « islamiste », telle que celle formée par le Mouvement de la société pour la paix (MSP, 49 députés) et le Front du changement (FC), ou celle dénommée « Union » entre Ennahda, El-Adala et El-Bina.
La participation du Front des Forces socialistes (FFS, 27 députés), plus vieux parti d’opposition, s’inscrit dans le prolongement de son action pour un « consensus national » et un « attachement » aux principes fondamentaux et aux objectifs tracés par son leader historique Hocine Aït Ahmed.
La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT, 24 sièges), Louisa Hanoune, a estimé que les élections législatives seront différentes des précédentes échéances et marqueront une « étape charnière » au regard de la situation interne et régionale.
Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) prendra part, lui aussi, au rendez-vous électoral du 4 mai, pour se donner « plus de visibilité » et « agir mieux » sur la scène politique.
Deux partis ont annoncé, pour leur part, leur non-participation aux élections: Talaie El Houriat, d’Ali Benflis, qui a tenu son congrès constitutif en 2015, et Jil Jadid.