La presse algérienne a connu a coup dur suite à l’arrêt de la publication du journal Liberté dont la dernière édition a été publiée ce jeudi 14 avril 2022 après 30 ans de parution. Au delà des réactions suscitées au sein du secteur éditorial; cet événement a fait réagir beaucoup de personnalités dont l’ambassadrice américaine en Algérie, Mme. Elizabeth Moore Aubin.
En effet; ce vendredi 15 avril 2022, la représentante démontré un franc respect a ce quotidien emblématique par le biais d’un tweet posté sur son profil officiel dans lequel elle affirme être « désolée de voir cette institution respectée fermer ses portes ».
Elle évoqua le travail fait par les journaliste et les rédacteurs durant toutes ces années soulignant son appréciation pour les caricatures de « Dilem » réputées pour leur caractère politique et sociétal.
Issad Rebrab s’explique quant a la fermeture du quotidien
Issad Rebrab reste avant tout un homme d’affaire; et la rentabilité du journal Liberté reste un facteur clé quant aux prises de décisions. C’est d’ailleurs l’explication qu’il a avancé dans une déclaration qu’il a tenu à publier dans la dernière édition du journal affirmant que « depuis un temps, le journal est distribué à perte ».
Il explique ce déclin par l’évolution des tendances des lecteurs algériens qui se tournent de plus en plus vers la presse électronique au dépend de la presse écrite. En effet, à l’ère de la digitalisation ou l’information est diffusée en continue et accessible à tous le format « papier » peine à intéresser et encore plus à être rentable.
En 2021 la situation avait déjà été évoquée par des chercheurs des professionnels dans les secteur des médias lors d’une entrevue accordée à l’Algerie Presse Service à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse.
Ils ont estimé que le passage total de la presse écrite au numérique devenait une « nécessité » afin d’assurer la continuité de celle-ci au vu du développement raide des technologies et de la communication.