La quatrième vague du coronavirus que traverse l’Algérie a connu le chevauchement de deux variants ; le Delta, responsable de la 3e vague et l’Omicron, le nouveau variant apparu en Afrique du Sud. Or, du point de vue des spécialistes, le Delta compte désormais ses jours en Algérie.
S’exprimant sur cette question, le Directeur général de l’Institut Pasteur d’Algérie, le Dr Fawzi Derrar affirme que le variant Delta, considéré comme le principal responsable de la vague précédente, devra connaître sa fin très prochainement en Algérie.
Dans son pronostic livré dans une déclaration au quotidien arabophone Echaab, le responsable assure que le variant Delta sera définitivement éteint en Algérie d’ici au mois de février prochain.
Selon lui, cela interviendra en raison de la terrible vitesse de propagation du variant Omicron. D’ailleurs, il estime dans ce sens, qu’aucun cas du variant Delta ne sera enregistré à partir du mois de février prochain.
Omicron est responsable de 50 à 60% des contaminations actuelles
Alors que tout le monde s’attendait à ce que le variant Delta soit le prédominant lors de la 4e vague, explique le docteur, le variant Omicron survient pour totalement changer la donne. Concernant la propagation de ce dernier, l’intervenant affirme qu’il est actuellement responsable de 50% des contaminations. Or, il atteindra 80% après deux ou trois jours.
Expliquant les raisons derrière la vitesse phénoménale caractérisant ce variant, le DG de l’IPA indique que si, la personne atteinte du variant Delta peut le transmettre à 8 autres personnes de son entourage, celle contaminée au variant Omicron peut le transmettre à 18 autres personnes.
Ce mardi matin, le ministre de la Santé a indiqué que la propagation du nouveau variant Omicron a atteint les 60% des nouvelles contaminations au coronavirus. Ainsi, il n’a pas manqué de souligner que la situation épidémiologique en Algérie « est dangereuse à l’instar des autres pays dans le monde ».
Selon lui, le nombre de contaminations le plus élevé est enregistré dans les wilayas d’Alger, Béjaia, Tizi Ouzou et Sétif. Cependant, il affirme que « son secteur maîtrise la situation à travers les établissements hospitaliers ».