Le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi, s’est exprimé ce dimanche 10 janvier sur la nouvelle loi électorale.
Intervenant à la Télévision publique, Charfi a d’abord rappelé que la nouvelle loi électorale est en phase de finalisation. Celle-ci vise essentiellement à « lutter contre la fraude électorale ».
Selon lui, la nouvelle loi comprenait deux axes principaux, à savoir : « l’adoption de la transparence totale à toutes les étapes de préparation du processus électoral », ainsi que « la lutte contre l’argent sale ‘’Chkara’’ », soulignant que cette loi « est à même d’éradiquer ce fléau ».
S’agissant du financement des campagnes électorales, la prochaine loi stipulera, entre autres dispositions, « l’interdiction pour les entreprises, quelle que soit leur qualité, de financer les campagnes électorales », selon le président de l’ANIE.
Le responsable ajoute que « la surveillance, en vertu de cette loi, sera en temps réel sur le terrain à travers la coordination avec d’autres organes, notamment la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption ».
« L’absentéisme électoral est une problématique mondiale », selon Charfi
Concernant l’abstentionnisme électoral, le président de l’Anie a estimé qu’il s’agissait d’une « problématique mondiale ».
« L’abstentionnisme reflète le degré de confiance entre les gouvernants et les gouvernés », a-t-il souligné. D’où l’importance, selon lui, de « développer l’esprit démocratique du citoyen à travers la participation aux différentes échéances électorales ».