La banque d’Algérie déclare être contre le financement non-conventionnel. La BA accuse l’ex Premier ministre Ahmed Ouyahia d’avoir eu recours à l’impression d’argents malgré le danger que cela entraîne, l’accusant ainsi de préférer les solutions instantanées au lieu de réfléchir sur les conséquences de ces démarches sur l’économie d’Algérie, soulignant le rejet d’Ahmed Ouyahia aux solutions proposées par la banque d’Algérie.
Dans un communiqué publié par la banque D’Algérie sur leur site électronique « La Commission d’experts, chargée de rechercher d’éventuelles solutions permettant de garantir le financement de l’économie algérienne sans recourir à l’emprunt extérieur, a exclu l’option de financement traditionnelle de la liste, la qualifiant de dangereuse en raison des taux d’inflation élevés avec un effondrement majeur du dinar.«
Selon la même source, la banque d’Algérie affirme avoir suggéré des démarches alternatives. Affirmant avoir adapté sa politique de manière à freiner les effets inflationnistes de la planche à billets, la Banque d’Algérie estime cependant le montant injecté dans l’économie reste inférieur.« Au total, sur le montant global mobilisé à ce jour, de 6.556,2 milliards de DA, seul un montant de 3.114,4 milliards de DA, a été injecté dans l’économie », indique le document.
M.A.Y