ORAN – La compétition des longs métrages dans le cadre de la 9ème édition du Festival international d’Oran du film s’est clôturée mardi par la projection d’œuvres traitant de la lutte contre le colonialisme, des enfants de la rue et du terrorisme.
Le film algérien « Eddhil wal kindil » de Rym Laredj aborde, en 82 minutes, le combat du peuple algérien contre le colonialisme français et les sacrifices consentis pour le recouvrement de la liberté et de l’indépendance du pays, plongeant le public dans une époque décisive de la glorieuse révolution algérienne lorsque des étudiants ont quitté les bancs de l’université pour renforcer les rangs de l’Armée de libération nationale. Il présente la date historique du 19 mai 1956 et la grève comme un tournant important dans la guerre de libération et un message au monde que l’Algérie est algérienne.
La réalisatrice Rym, fille de l’écrivain Wacini Laredj, a souligné qu’elle tente à travers cette œuvre de démontrer la fidélité de la génération de cinéastes de l’indépendance au message de ceux qui se sont sacrifiés pour que vive l’Algérie libre et indépendante.
Le film marocain « Massafat mil bi hidaii » de Said Khellaf traite, en 110 minutes, des conditions de vie des enfants de la rue exposés aux fléaux sociaux dont la délinquance et la toxicomanie et la dureté de la société envers cette catégorie.
Lors du débat succédant à la projection, le réalisateur Said Khellaf a déclaré que cette œuvre produite en 2015 est un cri et un appel au secours pour prendre en charge cette catégorie.
Le film syrien « fania wa tabadoud » (Ephémère et appelée à disparaître) du réalisateur syrien Najdat Ismail Anzour reproduit les atrocités subies par la sinistre organisation terroriste « Daech » aux habitants d’une localité syrienne (rapts d’adolescentes, violence, …) avant l’arrivée de l’armée syrienne pour contrôler cette bourgade.
La compétition des longs métrages dans le cadre du FIOFA qui prendra fin mercredi soir, a vu la projection de douze (12) films à la salle de cinéma « Maghreb » d’Oran.