Les prix de la viande blanche, notamment du poulet, n’ont pas été épargnés par la vague des hausses vertigineuses des prix de plusieurs produits alimentaires, constatées ces derniers mois, en Algérie.
À l’instar des prix de la sardine, des pâtes alimentaires ou encore de plusieurs autres produits alimentaires de large consommation, les prix du poulet ont également été touchés par l’augmentation.
Concernant la filière avicole, les raisons évoquées par les principaux intervenants quant à la flambée des prix, on trouve les coûts des aliments pour bétail, qui ont connu à leur tour des augmentations considérables, du fait de l’épidémie du coronavirus.
Le point a été soulevé ce dimanche 28 février 2021 par le Président-Directeur général (P-DG) de l’Office national des aliments du bétail (ONAB), Mohamed Batraoui lors de son intervention sur les ondes de la Radio nationale.
Selon ce responsable, la flambée des prix des viandes blanches est essentiellement due à la hausse des coûts des aliments de bétail, dont les principaux composants, à savoir le maïs et les extraits du soja, sont importés.
À leurs tours, les prix de ces deux composants ont été impactés par les retombées économiques de l’épidémie du coronavirus dans les marchés internationaux, précise encore le P-DG de l’ONAB.
Garantir la stabilité des prix pendant le mois de Ramadhan
Le même responsable a également indiqué que les services de son Office travaillent actuellement en collaboration avec les éleveurs afin de garantir la disponibilité de cette matière durant le mois de Ramadhan prochain, avec des prix abordables.
À ce propos, il souligne que la consommation nationale en viandes blanches en Algérie est estimée à 15 kilogrammes par personne.
Dans un autre volet, le responsable de l’ONAB a évoqué des mesures prises par son office afin de réduire la facture de l’importation des matières premières intervenant dans la fabrication des aliments de bétail, qui atteint 1,2 milliard de dollars par ans. Il s’agit de pas moins de 5 millions de tonnes de maïs et de soja.
Pour ce faire, il précise que l’Algérie est en passe d’entamer la culture du maïs au niveau de plusieurs localités dont : Adrar, Mnéa, Ghardaia, El Oued, Biskra, Naâma et Djelfa, où pas moins de 8900 hectares y ont été alloués.
Cela pourra permettre selon le même intervenant à produire un maximum de 30 000 à 35 000 tonnes par an.