Le situation financière du consommateur algérien se corse. Ce dernier entend le mot « hausse » partout. Au moment même où tous les produits connaissent une augmentation des prix (notamment les produits de large consommation), son pouvoir d’achat connait une chute face à ces changements soudains.
La hausse des prix a touché tous les domaines, des test PCR aux billets d’avion en passant par les fruits, les légumes et les œufs. Place maintenant à une éventuelle hausse de la viande blanche.
La semaine dernière, les prix des poussins ont connu une baisse soit 50% du prix d’avant. Les éleveurs les achetaient auparavant à un prix entre 200 DA et 220 DA. Actuellement, il fait entre 100 DA et 110 DA. Malgré cette baisse dite raisonnable, les prix des poussins restent chers pour les éleveurs compte tenu des anciens prix. Il y a quelques années, on pouvait acheter un poussin à 20 DA ou 60 DA maximum, avant que les prix s’envolent pour atteindre les 200DA.
Que mangera le simple citoyen ?
De nos jours, la volaille enregistre des prix records chez les détaillants. Un kilogramme de poulet coûte entre 350 DA et 380 DA. Alors que les ailes de poulet qui autrefois étaient accessibles pour tous les citoyens ont flambé : 350 DA pour les ailes de poulet alors que leur prix ne dépassait pas les 150 DA avant.
Les vendeurs du poulet tentent à leur tour d’expliquer aux acheteurs que la hausse des prix continue contre leur gré et que la situation ne changera pas bientôt, à moins que le gouvernement intervienne pour fixer des prix raisonnables, et ce, en commençant par la source.