Le secrétaire général du FLN, a animé, hier matin, dans le cadre de la campagne électorale, un meeting au Palais des sports de Mostaganem. Ould Abbès ne cesse de mettre en avant son passé « révolutionnaire et glorieux ».
Depuis le début de la campagne électorale et même avant, il proclame le triomphe écrasant du FLN à l’issue du scrutin des législatives du 4 mai prochain. Faute de programme du parti, il instruit ses candidats de faire campagne autour du programme et des réalisations du président Bouteflika. Le secrétaire général du FLN a fini par exaspérer son alter ego du RND, Ahmed Ouyahia, qui lui reproche d’avoir accaparé le président Bouteflika et de se réfugier derrière son programme. « Certains prétendent défendre le président de la République et son programme, mais je leur dis simplement que Bouteflika est notre président à tous», avait affirmé Ahmed Ouyahia. Ould Abbès lui rétorque : « Bouteflika est le président de tous les Algériens et il est, avant tout, le président du FLN, personne ne peut le nier. » «On m’a reproché d’avoir accaparé la personnalité du Président. Mais tout le monde devrait être fier de se l’approprier », a-t-il indiqué. « Nous sommes sûrs de gagner les élections et nous n’avons pas besoin de faire campagne pour cela, puisque notre programme est celui du président Abdelaziz Bouteflika », est la rengaine d’Ould Abbès. Ce dernier serait même allé jusqu’à affirmer que le FLN s’adjugerait 40 % de sièges pour les législatives prochaines. Ould Abbès a appelé la femme algérienne à une forte participation au scrutin et à contribuer au succès de ce rendez-vous électoral, notamment à travers l’action de proximité. Il a en outre ajouté que les femmes de son parti avaient joué un grand rôle depuis le début de la campagne, à travers leurs actions de proximité dans les quartiers, afin de sensibiliser les citoyens à cette échéance électorale. Il a également souligné l’impératif que cette course électorale soit « propre et calme loin de toute invective ». Le secrétaire général du FLN persiste et signe lors de son meeting, sur son passé révolutionnaire en sa qualité de condamné à mort par l’armée coloniale, de moudjahid, même si la famille révolutionnaire de Tlemcen ne lui reconnaît pas ces faits d’armes.