FLN : Une plainte de 2019 rattrape Mouad Bouchareb

FLN : Une plainte de 2019 rattrape Mouad Bouchareb

L’affaire de la plainte déposée en 2019 contre l’ancien secrétaire général du FLN, Mouad Bouchareb, vient de refaire surface. Il a fait récemment objet d’une convocation par le tribunal Mourad Raïs, à Alger.

Il s’agit d’une plainte portée, en 2019, par des membres du comité central de l’ancien parti unique contre la personne de Bouchouareb pour « usurpation de fonction du secrétaire général ». Sa convocation en justice intervient parallèlement avec l’audition de plusieurs membres du collectif des plaignants, a rapporté ce jeudi le quotidien El Watan.

Convoqué en ce début de semaine, Mouad Bouchouarb n’a pas répondu en raison de l’adresse. En effet, la convocation a été envoyée au siège du parti à Hydra, alors que lui n’y est plus domicilié depuis son éviction de la tête du FLN et de l’Assemblée nationale, précise la même source.

En effet, plusieurs membres du Comité du Comité central du FLN avaient porté plainte contre l’ancien président de l’APN l’accusant d’avoir « usurpé la fonction de secrétaire général », alors qu’il occupait la fonction de coordinateur.

Les questions auxquelles il devra répondre

Les plaignants affirment que la mission de Mouad Bouchareb avait été alors limitée à « préparer la tenue du congrès du parti et élire un secrétaire général, qui ne peut venir que des instances dirigeantes ». Or, ce dernier « n’a jamais fait partie de ces instances ».

Ainsi, Bouchouareb devra donc répondre à plusieurs questions liées notamment « aux grosses sommes dépensées durant les quatre mois de son passage » alors qu’il « n’avait pas la délégation de signature ».

L’un des membres du CC, ayant été entendus par le tribunal de Bir Mourad Raïs se demande aussi « par quel artifice a-t-il pu dépenser des sommes énormes pour financer certaines activités et surtout prendre en charge ou participer à la campagne du 5e mandat pour Bouteflika ? ».

Il convient de noter que la plainte pour laquelle il vient d’être convoqué n’est pas la seule, puisqu’il avait également fait l’objet d’une deuxième plainte, déposée par l’ancien président de l’APN le défunt Saïd Bouhadja, pour « usurpation du poste de président de l’APN ».