Fluctuation ou stabilité des devises : voici les taux de change de la Banque et du marché parallèle

Après une période marquée par de fortes perturbations, les principales devises étrangères retrouvent une certaine stabilité sur le marché noir de change. Dans cet article, découvrez les taux de change des monnaies étrangères aussi bien sur le marché informel que sur le marché officiel.

Au niveau du marché noir de change, la monnaie européenne s’échange actuellement à 252 dinars algériens à l’achat et 255 dinars à la vente.

Du côté des chiffres officiels, la Banque d’Algérie confirme une tendance générale à la stabilité pour la période du 23 au 27 janvier 2025. L’euro s’échange à 140,56 dinars algériens à l’achat et 140,59 dinars à la vente.

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Le dollar américain, quant à lui, maintient une stabilité similaire sur le marché informel, s’échangeant à 242 dinars à l’achat et 245 dinars à la vente. En Banque, le dollar américain suit cette dynamique avec un taux fixé à 135,17 dinars à l’achat et 135,18 dinars à la vente.

Taux de change des devises en Algérie : où en sont la livre sterling et le dollar canadien ?

La livre sterling continue d’afficher des valeurs significatives. Sur le marché noir, elle s’achète à 297 dinars et se vend à 300 dinars. Quant au dollar canadien, il reste à des niveaux élevés également, avec un cours de 165 dinars à l’achat et 169 dinars à la vente sur ce même marché.

D’après les cours de change de la Banque d’Algérie, la livre sterling conserve aussi des taux constants, à 166,32 dinars à l’achat et 166,36 dinars à la vente. Enfin, le dollar canadien reste stable, s’échangeant à 93,92 dinars à l’achat et 93,95 dinars à la vente.

Plafond de 7500 euros pour l’exportation des devises en espèces : voilà tout ce qu’il faut savoir !

Le ministre des Finances, Laaziz Faid, vient d’apporter des précisions concernant la nouvelle réglementation sur les retraits en devises. Le point central de ces clarifications porte sur le plafond de 7500 euros par an imposé aux voyageurs.

Répondant aux interrogations d’un député, le ministre a souligné plusieurs points importants. Le ministre a fait savoir que le règlement 05-24 ne limite pas le nombre de voyages : les voyageurs peuvent répartir leurs retraits comme ils le souhaitent sur l’année civile, tant qu’ils respectent le plafond annuel.

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Un aspect crucial concerne les Algériens résidant à l’étranger, qui conservent leur liberté totale en matière d’opérations de change et d’ouverture de comptes en devises. Par ailleurs, l’obligation de présenter un justificatif de retrait bancaire, en vigueur depuis 2024, s’inscrit dans une logique de traçabilité des opérations de change.

Cette nouvelle réglementation s’inscrit dans une double perspective : améliorer la régulation des flux financiers et intégrer l’économie parallèle dans le circuit bancaire officiel. Le ministre a rappelé que l’exigence de justificatifs n’est pas nouvelle, faisant référence au décret 61-87 de 1987 qui imposait déjà des conditions similaires pour certains montants.