La Société algérienne des foires et exportations (SAFEX) organise, du 08 au 13 mai, la 50e édition de la Foire internationale d’Alger (FIA). L’évènement économique qui se déroulera au palais des Expositions (Pins-Maritimes) prévoit une forte participation, soit près d’un millier d’exposants nationaux et étrangers, dont la Russie est l’invitée d’honneur pour cette année, sur un espace de plus de 50.000 m2 regroupant tous les secteurs d’activités. Carrefour incontournable pour la promotion des échanges économiques, la FIA a également le mérite de contribuer au développement des relations de partenariat, au transfert de savoir-faire. Intervenant dans cette phase difficile où notre économie est confrontée à des défis majeurs du fait de la chute des prix du pétrole et leur impact sur les équilibres financiers, cette manifestation devra constituer une halte pour inciter les opérateurs nationaux à davantage d’offensive à l’international, et plus d’engagement pour concrétiser les objectifs assignés au nouveau modèle de croissance basé sur la diversification des ressources économiques. Par conséquent, cette foire est censée contribuer à soutenir et à encourager le partenariat entre opérateurs algériens et étrangers, dans le sillage de cette nouvelle dynamique qui vise à libérer le pays de sa dépendance des hydrocarbures. Dans cet ordre d’idées, cet espace est appelé à s’inscrire dans cet objectif qui consiste à soutenir le transfert du savoir-faire dans les domaines stratégiques, notamment l’industrie qui connaît un redéploiement, à la faveur du schéma de restructuration qui favorise l’émergence d’activités nouvelles, en particulier dans le segment de la sous-traitance. L’un des événements phare au niveau régional et international, la Foire internationale d’Alger est censée faire connaître le potentiel du pays en matière d’investissements, les pouvoirs publics ayant mis en place les instruments juridiques et les avantages susceptibles de drainer d’importants flux d’IDE indispensables à la relance de l’économie nationale. De ce fait, l’intérêt premier ira aux investissements productifs créateurs de valeur ajoutée et de richesse, les secteurs étant ciblés par les pouvoirs comme étant prioritaires et stratégiques.
Et c’est dans cette direction que les efforts doivent converger pour soutenir la démarche des pouvoirs publics d’aller vers une économie diversifiée. Les actions économiques conçues, sur le moyen terme (2016-2019), avec une projection sur 2030, reste aussi guidée par de nécessaires ajustements budgétaires pour asseoir plus de rigueur et de rationalité dans les dépenses publiques et préserver les ressources financières du pays. Dans ce contexte nouveau fortement impacté par les fluctuations du marché pétrolier, le nouveau modèle économique doit impérativement contribuer à transformer le fonctionnement de notre économie pour amorcer cet affranchissement de la rente pétrolière.