Le président italien est arrivé ce samedi 6 novembre 2021 à Alger à la tête d’une importante délégation. Effectuant une visite d’État de deux jours en Algérie, Sergio Mattarella revient sur plusieurs dossiers de coopération.
Dans un entretien accordé ce samedi au quotidien El Moudjahid, le chef de l’État italien a parlé des volets susceptibles d’être concernés mémorandum d’entente signé par les deux ministres des Affaires étrangères il y a plus d’une année, entre les deux pays.
À ce propos, le président italien affirme que « les domaines de coopération prioritaires ont été identifiés par les deux Gouvernements dans la promotion du dialogue politique sur les questions régionales d’intérêt commun »,
Il s’agit selon lui des questions « portant sur la Libye et le Sahel, la collaboration dans la lutte contre le terrorisme, le crime organisé et les trafics illicites transnationaux, la coopération économique et commerciale ».
Le chef de l’État italien a également cité « lutte contre les flux financiers illicites et la collaboration portant sur la récupération et le rapatriement des avoirs volés et transférés illégalement à l’étranger ».
Algérie – Italie : Tebboune évoque une convergence de vue
À l’issue d’un entretien avec son homologue italien, le chef de l’État Abdelmadjid Tebboune a fait état d’une « convergence de vues » entre l’Algérie et l’Italie sur toutes les questions d’intérêt commun.
« Nous nous sommes mis d’accord sur tout », a-t-il déclaré à la presse. Il a également affirmé que les relations entre les deux pays sont « fortes et seront consolidées dans un futur très proche ».
Sur le volet économique, il a aussi noté une concordance de vues entre l’Algérie et l’Italie en matière de coopération, notamment dans le domaine des petites et moyennes entreprises, « un tissu industriel faisant la réputation de l’Italie ».
Concernant le renforcement de l’industrie algérienne notamment celle relative à la petite et moyenne entreprise, Tebboune a rappelé que deux ministres délégués se sont déjà rendus, à cet effet, en Italie, en l’occurrence ceux de la petite industrie et des startups.