Le feuilleton des efforts de l’État pour récupérer les « fonds détournés » lors de l’ère du président déchu, Abdelaziz Bouteflika, se poursuit. Après maintes déclarations du président Tebboune, voilà que le ministère de la Justice expose certains de ses plans qui tendent à resserrer l’étau autours des hommes d’affaires et des responsables mouillés dans des affaires de corruption.
Le département de Abderrachid Tebbi a ordonné, via une correspondance aux notaires, de mettre en place « des mesures prudentes et de s’assurer du statut juridique des biens transférés et des biens immobiliers dont certains souhaitent disposer ».
Des individus défient la loi
Dans le même correspondance adressée aux notaires, le ministre fait savoir, toujours d’après la même source, que certains proches d’hommes d’affaires ou de responsables impliqués dans des scandales de corruption, essayent de disposer de fonds qui sont sous contrôle judiciaire. L’objectif de ces individus, ajoute la même correspondance, est de transférer cet argent vers l’étranger afin d’empêcher sa saisie.
« Ces comportements sont dangereux et interdits par la loi », note la correspondance de la Tutelle, qui ajoute que « les notaires sont tenus de prendre des mesures attentives, et de vérifier le statut juridique des biens avant de conclure toute transaction de quelque nature qu’elle soit portant sur ces biens ». Le non-respect de ces règles exposera le notaire à des procédures judiciaires, met en garde le ministère.
Le ministère rappelle, que ces mesures tendent à barrer la route aux hommes d’affaires et aux responsables qui croupissent actuellement en prison, mais aussi aux autres, mouillés dans des affaires de corruption, est qui se trouvent toujours en fuite à l’étranger.