L’Algérie compte élargir son champ d’action concernant la lutte contre la corruption et la récupération des fonds dilapidés détournés vers l’étranger. Il s’agit d’une proposition qui sera présentée lors du conseil des ministres arabes de la Justice.
En effet, le ministre de la Justice Abderrachid Tabi prendra part demain dimanche 5 décembre aux travaux de la 68e réunion du Conseil des ministres arabes de la Justice, qui se tiendront au siège de la Ligue arabe sis au Caire.
Selon un communiqué du ministère de la Justice, rendu public ce samedi, le garde des Sceaux devra également présider le lendemain, soit le lundi 6 décembre 2021, la 37e session du Conseil des ministres arabes de la Justice.
« L’ordre du jour de cette session comprend dix-sept (17) points, qui comprennent plusieurs sujets d’intérêt arabe commun, dont la lutte contre le terrorisme, le renforcement de la coopération arabe et internationale, le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme et la cybercriminalité », indique le communiqué.
Un protocole arabe pour la récupération des fonds détournés
La 37e session du Conseil des ministres arabes de la Justice devra également aborder « la criminalisation du paiement de la rançon », qui est une proposition formulée par l’Algérie, indique-t-on encore.
Le ministère de la Justice a également fait savoir que l’Algérie, à travers sa présidence de cette session, formulera plusieurs autres propositions, notamment en ce qui concerne le recouvrement des fonds détournés et transférés vers l’étranger.
Ainsi, l’Algérie devra proposer « l’élaboration d’une convention arabe pour la protection des données à caractère personnel et d’un protocole arabe pour la récupération des fonds dilapidés transférés à l’étranger », lit-on encore dans le communiqué.
Dans le même sillage, le Conseil abordera les résultats concrétisés lors « la Conférence de concernant la Convention arabe contre la corruption, ainsi que la Convention arabe sur le statut des réfugiés dans les pays arabes ».