Dans ce cadre Mr Benhazil a souligné que les statistiques avaient baissé par rapport à l’année précédente de la même période, durant laquelle 84 milliards de dinars de transactions sans factures avaient été enregistrées. M. Benhazil a révélé qu’au cours des 9 derniers mois, 1,7 millions d’interventions sur le marché national ont été enregistrées, en soulignant, au passage, que plus de 170 000 infractions économiques liées à la qualité, aux transactions commerciales et au manque de facturation avaient été identifiées. « Au total, 162 000 commerçants, y compris les producteurs, les fournisseurs, les détaillants, le grossiste et même les importateurs, ont été poursuivis », a-t-il souligné. Malgré les mesures prises par le gouvernement pour endiguer ce phénomène, telle que la mise en place du bon de transactions commerciales, la pratique des transactions commerciales sans factures prend de plus en plus d’ampleur, notamment en l’absence de numérisation des outils de gestion et de contrôle. A noter que le manque de formation spécialisée des agents de contrôle et de la répression des fraudes, ainsi que le manque de laboratoires d’analyse, font en sorte que ce phénomène revienne chaque année. A cela s’ajoute le marché parallèle qui échappe à tout contrôle des autorités et où circule une masse d’argent colossale.
Le directeur général du contrôle économique et de la répression des fraudes auprès du ministère du Commerce, M. Abderrahmane Benhazil, a déclaré que, le montant global des transactions commerciales sans factures, décelées par les services de contrôle du ministère de Commerce, a atteint 77 milliards de dinars durant les 9 premiers mois de 2018.
Ismain
