Cette coopération, dira-t-il, permettra à l’avenir de combler le déficit en main-d’œuvre qualifiée par l’apprentissage, mais aussi une ouverture des centres de formation vers le secteur économique, en fonction des spécificités et des potentialités de chaque région.
Selon M. Kamel Ouali, directeur général du Fonds national de développement de l’apprentissage et de la formation continue, l’objectif du ministère est d’accroître le taux d’apprentissage à hauteur de 70% et laisser le reste à la formation résidentielle afin de privilégier la formation pratique au poste et garantir un emploi permanent aux jeunes.
Les travaux de cette conférence régionale, auxquels ont pris part les opérateurs économiques, ont permis de débattre des meilleurs moyens à mettre en œuvre pour valoriser les centres de formation afin de les adapter aux exigences du secteur économique, notamment les secteurs de l’agriculture et de l’habitat qui connaissent un déficit en main-d’œuvre qualifiée.
A cet effet, un appel a été lancé aux chefs d’entreprise pour valoriser ces emplois spécifiques par une réelle prise en charge sociale des jeunes.