ALGER- Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Belkheir Dadamoussa a affirmé mercredi que le nombre des diplômés du secteur de la formation professionnelle enregistre une hausse considérable chaque année, relevant que la session de février 2019 a vu , à elle seule, l’enregistrement de 158.000 diplômés dans 23 branches et 344 spécialités sur un total de 495 spécialités composant la nomenclature des branches professionnelles et des spécialités de la formation professionnelle.
S’exprimant lors d’une cérémonie de remise des diplômes aux premiers lauréats des diplômés des établissements de la formation professionnelle pour l’année 2018/2019, organisée à Tamanrasset, le ministre a précisé que le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels a enregistré, par rapport aux années précédentes, une hausse considérable du nombre des diplômés des établissements de formation, toutes spécialités confondues, indique un communiqué du ministère.
Ces spécialités répondent aux exigences et évolutions des besoins du marché de travail, notamment dans les branches de l’électronique, l’énergie, l’agriculture, l’industrie agroalimentaire et l’artisanat ainsi que l’hôtellerie, le tourisme, la restauration, l’environnement, l’hydraulique, le bâtiment et les travaux publics.
Mettant en avant les efforts consentis par l’Etat pour le développement du système national de la formation et de l’enseignement professionnels et l’intérêt accordé aux jeunes, le ministre a souligné que les chiffres enregistrés par le secteur chaque année « confirme la place qu’il occupe actuellement ».
« Le nombre des diplômés de la formation professionnelle connait une hausse considérable d’année en année. En 2017, le secteur a enregistré près de 285.000 diplômés, dont plus de 115.000 filles, contre plus de 314.000 diplômés dont 120.000 filles enregistrés en 2018 », a déclaré le ministre dans son allocution, ajoutant que la session de février 2019 a enregistré, à elle seule, la sortie de 158.000 stagiaires (68.000 filles) dans 23 branches professionnelles et 344 spécialités sur un total de 495 que compte la nomenclature des branches professionnelles et des spécialités de la formation professionnelles.
Ces diplômés ont suivi leurs cursus au niveau de 1295 établissements de formation répartis entre des instituts nationaux spécialisés, des centres de formation professionnelle et d’apprentissage, des instituts d’enseignement professionnel et plus de 700 écoles privées de formation professionnelle.
Le ministre n’a pas manqué de souligner les efforts déployés par l’Etat pour la prise en charge de la catégorie des personnes aux besoins spécifiques, relevant à cet égard les moyens « importants » mobilisés par son secteur au profit de cette frange. Il a rappelé, à cet égard, que le secteur de la Formation professionnelle comptait cinq centres régionaux de formation professionnelle et d’apprentissage dédiés à cette frange de la société, se trouvant à Alger, Boumerdès, Laghouat, Skikda et Relizane.
En sus de ces centres, les autres structures de formation prennent également en charge cette frange dans des branches simples pour leur permettre d’obtenir une qualification professionnelle répondant à leurs besoins et à leurs capacités, a indiqué le ministre.
Par ailleurs, le ministre a mis en avant la position qu’occupe actuellement le secteur grâce à l’amélioration de son image, la valorisation de ses diplômes et des formations offertes aux jeunes, des formations, poursuit le ministre, qui offrent aux jeunes des débouchées et des chances d’accès au monde du travail.
Il a également salué le rôle des représentants des différents secteurs économiques et entreprises économiques, publiques et privées, ainsi que les directeurs de banque, dans l’amélioration de la qualité de la formation.
Pour l’année de formation 2018/2019, il a été procédé à la distinction de la major de promo au niveau de Tamanrasset lors du concours national sur la culture financière, organisée en partenariat avec la Banque de l’Agriculture et du développement rural (BADR), et 10 autres majors de promo, dont 2 filles, dans 8 spécialités.
Le ministre a affirmé que son département envisageait la généralisation de cette expérience fructueuse en collaboration avec les autres entreprises financières, compte tenu de l’aspect pédagogique de la formation dans le domaine des transactions financières et bancaires de ce concours considéré comme « une phase importante » dans la formation des stagiaires en fin de cycle de formation et souhaitant créer leurs petites entreprises.
A l’instar des autres wilayas du Sud, Tamanrasset bénéficie de l’intérêt de l’Etat en vue de promouvoir la formation professionnelle. Elle compte un réseau composé de 14 établissements de formation, dont 9 centres de formation professionnelle et d’apprentissage (CFPA), 1 institut national spécialisé de la formation professionnelle (INSFP) et 3 annexes avec une capacité d’accueil de 3000 places pédagogiques et 560 lits d’internat.
L’ensemble de ces établissements assurent, selon le communiqué du ministère, un parcours de formation dans 19 filières professionnelles, 27 spécialités en résidentiel et 81 spécialités par apprentissage, notamment en hôtellerie, tourisme, construction et travaux publics, électricité, électronique, agriculture saharienne et traitement des eaux … au profit de 4740 apprentis en cours de formation, dont 2682 filles.
Il s’agit, en fait, de 1394 stagiaires en formation résidentielle dont 757 filles, 1924 élèves en formation par apprentissage dont 743 filles, et quelques 1442 stagiaires en formation dans d’autres divers dispositifs de formation.
Les établissements de formation de Tamanrasset ont formé, faudrait-il le rappeler, 1898 stagiaires et apprentis en 2018, et 971 autres diplômés à la session de février 2019.