Lewis Hamilton, en démonstration, a chipé à Ferrari la victoire dans le Grand Prix d’Italie dimanche et accru son avance en tête du Championnat du monde de F1 sur un Sebastian Vettel une fois de plus trahi par ses nerfs.
Troisième sur la grille de départ derrière les deux monoplaces rouges plus performantes tout le week-end, sifflé sans relâche par les innombrables supporters de la Scuderia… Le Britannique n’a pourtant pas tremblé et avalé tour à tour Vettel au premier tour et son coéquipier finlandais Kimi Räikkönen au 45e pour réaffirmer sa ferme intention d’empocher un cinquième titre mondial à la fin de l’année.
Les tifosi attendront donc encore pour voir de nouveau leur équipe s’imposer à domicile, ce qui n’est plus arrivé depuis 2010.
Vettel, contrarié la veille par l’issue des qualifications, dominées par son coéquipier, a dû remonter du fond du peloton à la quatrième place après avoir accroché Hamilton dans le premier tour, alors que celui-ci le dépassait.
Cette nouvelle erreur, après celles des GP d’Azerbaïdjan (quatrième après une tentative de dépassement raté) et d’Allemagne (abandon après une sortie de piste sous la pluie), relègue l’Allemand à trente points du Britannique.